Ces visages de la pauvreté
Le jeudi 8 décembre se déroulera encore une fois la grande guignolée des médias. Belle et noble initiative, cela va de soi. La pauvreté a plusieurs visages. On la retrouve autant chez les jeunes que chez les personnes du 3e âge.
De façon sournoise, la pauvreté peut s’inviter dans nos vies, l’air de rien. Elle peut tout aussi bien survenir à la suite d’une mise à pied inattendue. Elle peut — eh oui ! — survenir à la suite d’une faillite. Elle peut donc, un certain jour, toucher aussi les mieux nantis.
Alors la notion de partage et de don qui anime toutes les guignolées est plus que jamais nécessaire et porteuse de sens. Donner, voilà un geste qui n’est pas donné à tous. Recevoir, voilà une action que personne ne peut refuser. Quand on souffre de la faim, recevoir un repas ou quelques denrées dans la foulée d’une guignolée, ça n’a pas de prix.
Somme toute, ceux qui donneront jeudi recevront tout autant.
À n’en pas douter, lors d’une guignolée, donner, c’est recevoir.
Yvan Giguère
Saguenay (Québec)
Fondateur de la Journée de l’Hymne au printemps