Une programmation automnale variée et actuelle proposée par l’UTA

VICTORIAVILLE. Des sujets riches, variés et actuels par le biais de cours et des conférences, voilà ce que proposera cet automne l’antenne de l’Université du troisième âge (UTA) de Victoriaville et sa région créée il y a maintenant près de trois ans.

L’antenne victoriavilloise compte près de 200 étudiants actifs. «On s’adresse aux 50 ans et plus, ou comme on dit, aux 50 ans et mieux, pour leur permettre d’acquérir de nouvelles connaissances, de rompre l’isolement et de créer des liens», souligne la présidente Monique St-Onge.

Et qu’on se rassure! Nul besoin de prérequis ou de diplômes pour s’inscrire à l’UTA. «Il n’y a pas d’étude, pas d’examen, donc pas de pression ni de stress», précise Mme St-Onge.

De plus, les cours et conférences proposés ne durent jamais bien longtemps. Les cours durent 15 ou 20 heures réparties sur six ou huit semaines tandis que les conférences ont une durée de deux heures.

Deux cours

La programmation d’automne de l’UTA présente deux cours, notamment «L’Histoire du XXe siècle», première partie, donnée par un enseignant de formation, Gaëtan St-Arnaud, les mardis après-midi, du 29 septembre au 24 novembre à la bibliothèque Alcide-Fleury.

«Dans ce cours en deux parties, il abordera les grands événements qui ont traversé l’Europe et le reste du monde de 1900 à nos jours», indique Monique St-Onge.

Une ex-enseignante en philosophie, Marie-Andrée Boivin, pour sa part, convie les intéressés à son cours intitulé «Quelle éthique pour notre temps?». Un cours qui fournira une série d’outils pour analyser et clarifier certains enjeux reliés à la dignité humaine quand il est question notamment d’euthanasie, de clonage et de sécurité.

Ce cours, donné les mercredis en avant-midi à la bibliothèque Alcide-Fleury, prendra son envol le 16 septembre pour se poursuivre jusqu’au 21 octobre.

Une série de cinq conférences

Les conférences figurant à la programmation risquent, pense-t-on, de susciter la curiosité.

En cette période de campagne électorale fédérale, on ouvrira le bal avec la conférence de Daniel Landry, un enseignant au collégial en histoire et en sociologie, qui abordera avec l’auditoire les enjeux dont les Canadiens devraient se préoccuper lors de cette campagne, que ce soit sur les plans social, économique, culturel ou idéologique.

Deux représentations sont prévues le 7 octobre en après-midi et en soirée dans les deux bibliothèques.

En novembre, le 19, un docteur en linguistique Benoît Leblanc portera un regard sur les archaïsmes québécois en analysant «Les mots de Fred Pellerin», ce réputé conteur de Saint-Élie-de-Caxton. Cette conférence se déroulera en après-midi à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot.

Ce même lieu accueillera deux conférenciers pour une série de trois conférences sur le thème de la santé du cerveau.

Détentrice d’une maîtrise en orthophonie, Anaïs Deleuze, dans sa conférence «Le langage, ça se perd?», traitera, le jeudi 15 octobre, des causes et des conséquences d’un AVC sur la communication.

De son côté, un médecin, détenteur d’un postdoctorat en oto-rhino-laryngologie, Johannes Frasnelli, abordera, le 29 octobre, le trouble olfactif (Quand le nez nous laisse tomber), et les changements du cerveau

«On constate qu’il s’agit d’une programmation variée. Il y en a pour tous les goûts. On essaie de rejoindre le plus de gens. Et nous faisons appel à des personnes compétentes dans leur domaine pour présenter les cours et les conférences», mentionne la présidente de l’antenne UTA de Victoriaville.

Pour s’inscrire

Les intéressés à s’inscrire aux activités de l’UTA pourront le faire en ligne, dès le 2 septembre, à l’onglet «programmes» du site www.usherbrooke.ca/uta/victoriaville.

Le même jour, des représentants de l’antenne victoriavilloise proposeront une aide à l’inscription entre 14 h et 17 h à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot.

Quelques nouveautés

L’association étudiante de l’UTA Victoriaville et sa région a délaissé son ancienne appellation pour une nouvelle dénomination : le Cercle des accros du savoir. «C’est plus représentatif de ce que nous sommes, des personnes curieuses qui ont le goût d’apprendre, de connaître et de découvrir», explique Monique St-Onge.

Par ailleurs, l’antenne UTA de Victoriaville et sa région a tenu, le 23 avril, sa toute première assemblée générale qui a permis l’adoption de ses statuts et règlements.