Yanick Poisson investi d’une mission

Au moment de déposer officiellement sa candidature, Yanick Poisson avait déjà rencontré plusieurs centaines d’électeurs des différents secteurs du district Parc-Terre-des-Jeunes afin de s’enquérir de leurs priorités. Les gens du quartier lui ont donné pour mission de porter ces dossiers au conseil municipal.

Le journaliste et homme d’affaires a relevé des préoccupations récurrentes au sein de ses concitoyens. La circulation est ce qui cause le plus de maux de tête aux gens du quartier. Depuis la construction du quartier des Berges, il est devenu laborieux de traverser les intersections Gamache-PieX et Gamache-Jutras sur l’heure de pointe. Tous prennent le pari que la construction de l’écoquartier et du campus collégial en agriculture biologique n’aidera pas la situation.

«Le quartier a pris des proportions incroyables depuis mon enfance, mais les rues sont demeurées les mêmes. Une nouvelle séquence des feux de circulation a aidé, mais on devra reconfigurer les voies d’accès, sinon les résidents du quartier se retrouveront littéralement pris au piège», indique le candidat.

Différents secteurs, différentes réalités

Si tous se sont dits inquiets de voir leur qualité de vie hypothéquée par une circulation trop dense, Yanick Poisson a noté que chaque secteur du district avait sa réalité propre et des préoccupations bien pointues.

Ainsi, il s’est engagé à surveiller de près la construction de l’écoquartier afin que les résidents des rues Boutet et Sainte-Victoire y trouvent leur compte. Ils s’inquiètent notamment de voir leur intimité disparaître. Certains résidents utilisaient une parcelle de terrain ne leur appartenant pas depuis des dizaines d’années et le retrait de ce privilège peut, dans certains cas, avoir des répercussions désagréables.

Les résidents des rues Croteau et Bernier ont vu leur tranquillité disparaître depuis qu’on a commencé la construction du campus destiné à l’agriculture biologique. Ils devront s’habituer à la circulation, mais s’inquiètent que les usagers de l’établissement se stationnent dans leur rue. À ce sujet, le candidat s’engage à ce qu’il y ait des discussions avec le Cégep de Victoriaville afin que l’on offre au personnel et aux étudiants suffisamment de cases de stationnement offertes gratuitement.

Les citoyens du secteur des Nations et de la Colline espèrent, pour leur part, un développement harmonieux du parc Terre-des-Jeunes, ce joyau municipal encore sous-développé. On aimerait que la Ville le traite aux petits oignons, en ajoutant de l’asphalte ou des fils électriques ensevelis par exemple.

Les gens du parc Rouillard rêvent d’un parc pour leurs enfants, alors que ceux du secteur du rang Mathieu aimeraient qu’on évalue avec sérieux la possibilité qu’ils obtiennent les services d’aqueduc et d’égout. Des riverains de la rivière Nicolet s’inquiètent, pour leur part, de voir leur terrain être érodé graduellement par le cours d’eau.

«Les préoccupations sont diverses, mais tous s’entendent pour dire qu’ils désirent un conseiller présent et à l’écoute. Les électeurs de Terre-des-Jeunes souhaitent aussi se donner un conseiller plus jeune et dynamique qui apportera des idées nouvelles à l’Hôtel de Ville. Ce mandat m’est tout indiqué», conclut-il.