William Champigny-Fortier promet d’aider Victoriaville pour le réservoir Beaudet

Interpelé par le conseil municipal de Victoriaville qui demande aux candidats un engagement financier formel afin de partager les frais nécessaires pour la restauration du réservoir Beaudet, William Champigny-Fortier promet d’en faire une priorité s’il est élu.

«C’est de l’accès à l’eau potable dont il est question, ce n’est pas rien. Il est clair que nous ne voulons pas laisser tomber les municipalités qui veulent assurer à leurs citoyens et à leurs citoyennes une meilleure qualité de vie», explique-t-il. Le candidat qui se présente pour Québec solidaire dans Arthabaska assure qu’il a l’intention de parler de cet enjeu et surtout, de faire tout en son possible pour que l’État contribue financièrement au projet de restauration de la réserve d’eau potable.

Le jeune victoriavillois estime par ailleurs que son parti a démontré qu’il était possible d’aller chercher l’argent nécessaire pour ce type de projet dans un cadre financier permettant d’élever de près de 13 milliards de dollars les revenus de l’État. Citant notamment la lutte aux paradis fiscaux, une réforme de la fiscalité des entreprises et la lutte à la corruption, William Champigny-Fortier assure que ce n’est pas l’argent qui manque, mais bien la volonté d’aller chercher les sommes «là où elles se trouvent réellement».

«La population d’Arthabaska est particulièrement préoccupée par les enjeux environnementaux et je l’ai constaté chaque fois que j’ai fait du porte-à-porte. Québec solidaire propose un plan ambitieux qui se démarque des propositions frileuses des autres partis. Dans un article, j’apprenais récemment que le transport collectif constitue également une priorité pour le conseil municipal de Victoriaville et cela tombe bien puisque nous proposons de le subventionner afin de réduire le prix de moitié partout au Québec», explique le candidat solidaire. Selon lui, il faudrait également agir en amont afin d’éviter que le problème de sédimentation du réservoir Beaudet ne se reproduise. Il propose d’adopter une meilleure politique de protection des rives pour prévenir l’érosion.