Warwick met «la pointe» en vente

Les autorités municipales de Warwick installeront une affiche «à vendre» sur ce terrain qu’on appelle la pointe industrielle au coin de la rue Saint-Louis et de la route 116.

Le projet initial qui se dessinait et qui prévoyait l’érection d’un condo industriel et une dizaine d’espaces pour de petites industries ne se réalisera pas. «En cours de route, le promoteur a constaté qu’il n’en était pas rendu là dans son cheminement d’entreprise», a indiqué le maire Diego Scalzo.

Mais pour ce site qui jouit d’une belle visibilité, la Ville de Warwick entrevoit une seule entreprise, plutôt que plusieurs petites. «Nous préférons une entreprise de moyenne envergure», a précisé le maire Scalzo.

Et en affichant publiquement la mise en vente du terrain, le conseil municipal veut ainsi faire preuve d’équité. «On agit ainsi par souci d’équité, a fait valoir M. Scalzo.  Des gens nous font savoir qu’ils sont intéressés et devraient nous faire des offres. Nous laisserons l’affiche en place un mois ou deux et nous allons attendre les offres, après quoi le conseil tranchera.»

Le conseil municipal de Warwick (Photo www.lanouvelle.net)

Le maire de Warwick dit n’éprouver aucune inquiétude quant à l’avenir de ce terrain.

Perche tendue

La Ville de Warwick, a fait savoir le maire, verrait d’un bon œil l’établissement d’un complexe hôtelier à vocation touristique tout à côté de la Salle du Canton.

«Nous ne voulons pas voir un «Reine Élizabeth», a prévenu Diego Scalzo, mais ça pourrait être un complexe d’une dizaine de chambres ou de petits chalets isolés».

Les terrains adjacents à la salle permettraient un tel établissement. «Nous tenons toutefois à une vocation touristique avec la Salle du Canton et le golf en face», a spécifié le maire, ajoutant que la Ville tend la perche à d’éventuels promoteurs intéressés.

«La Ville est prête à discuter», a lancé le maire Scalzo.

Vincent Guay brise la glace

Un nouveau point s’ajoute dorénavant à l’ordre du jour des séances mensuelles warwickoises : la présentation d’un partenaire.

Chaque mois, un partenaire disposera de 10 minutes pour s’adresser aux élus.

Lundi soir, le conseil municipal a accueilli son premier invité, le directeur général de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), Vincent Guay.

Le DG de la CDEVR, Vincent Guay, s’est adressé aux élus warwickois, lundi soir. (Photo www.lanouvelle.net)

Évoquant la problématique de la main-d’œuvre dans la région, comme ailleurs, M. Guay a confié que les solutions sont multiples, mais que les plus porteuses se trouvent en lien avec les employés en place. «Comme employeur, on doit avoir une attitude et un comportement responsables, de manière à pouvoir conserver le personnel», a-t-il souligné.

Et comme on porte attention à la conciliation travail-famille pour les plus jeunes, un employeur doit aussi composer avec les travailleurs plus âgés et les besoins liés à leur état, à leur condition, a fait remarquer le DG de la CDEVR.

Le recrutement passe par diverses initiatives, des missions, des salons, entre autres. «Il faut chercher à innover, à se démarquer pour être attirant et faire en sorte que les gens veuillent  s’établir chez nous. On a la chance de vivre dans une région magique, un milieu extraordinaire où on trouve de tout en plus d’être à une heure de tout (des grands centres)», a-t-il plaidé.

La CDEVR, a fait valoir Vincent Guay, se préoccupe beaucoup de la question de la main-d’œuvre, comme le démontre l’embauche d’une jeune femme, Camélia Dion, agente en attraction et en rétention des talents. «Oui, elle a pour tâche la recherche de main-d’œuvre, mais en même temps, elle doit s’assurer de la retenir. La rétention représente un enjeu qui doit interpeller tout le monde, a-t-il soutenu. Nous devons être un milieu inclusif, accueillant pour faire en sorte que les gens qui arrivent se sentent chez eux.»