Victo : du silence, des contrats… et du sirop de pommettes

La séance régulière du conseil municipal de Victoriaville de mars s’est ouverte sur un ton triste et s’est fermée sur avec une saveur de «sirop de pommettes».

Le maire André Bellavance a demandé une minute de silence à la mémoire de l’«historien» Jacques Brière, décédé en février dernier.

Président fondateur de la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, M. Brière a été une «référence indispensable», un «réel passionné» d’histoire, a rappelé le maire. Ce qui lui avait valu d’être admis au prestigieux Ordre victorien qu’a créé la Ville.

Du sirop de pommettes

Le citoyen Luc Marcoux avait quelques raisons de se présenter au lutrin à la période de questions. Le sirop de pommettes qu’il voulait donner aux membres du conseil, «au Justin national» et au premier ministre Couillard «près de la retraite», en était une.

Lui apparaît comme un «monopole» le fait que seule Gesterra vidange les fosses septiques sur le territoire de la MRC d’Arthabaska. D’autant, a-t-il poursuivi, que Vacuum Boucher et fils de Victoriaville ne sera plus dans le paysage.

«C’était son choix de se retirer de la collecte», a répliqué le maire en parlant de l’entreprise Boucher. Il a ajouté qu’on ne pouvait parler de «monopole» puisque Gesterra appartenait aux municipalités de la MRC.

Le maire a également répondu que les modalités quant à la régie des vidanges relevaient du gouvernement du Québec. M. Marcoux avait fait valoir qu’avant, on savait quand et comment vider les fosses pour en épandre le contenu sur les terres agricoles.

M. Marcoux a par ailleurs demandé à ce qu’un site porte le nom de son père, le forgeron Adrien. La rue Marcile rappelle l’emplacement de la ferme de son père et de sa mère (Cécile). La Ville a d’ailleurs corrigé le nom de la rue, en enlevant un «l», à la demande de M. Marcoux.

Plusieurs contrats

Une série de contrats ont été octroyés au cours de cette séance du conseil municipal de mars, laquelle s’est de nouveau déroulée sans le directeur général Martin Lessard et toujours sous la surveillance de l’agent de sécurité.

Sans préciser la durée du contrat octroyé, M. Bellavance dit que Victoriaville n’est pas la seule à poster un agent de sécurité à son hôtel de ville. Il a ajouté que les services de l’agent étaient requis pour les séances du conseil municipal et à la Cour municipale.

Parmi les contrats octroyés au cours de la soirée, il y a celui de Stamford Scientific International pour l’achat de systèmes de distribution et de diffusion d’air à fines bulles pour l’usine d’épuration. Avec sa proposition au coût de 259 311 $, il était le plus bas des deux soumissionnaires.

Sintra et Pavage Veilleux se sont en quelque sorte «partagé» les deux contrats, la première l’emportant avec sa plus basse soumission à 175 259 $ pour l’achat du béton bitumineux. Et Pavage Veilleux a déposé la plus basse soumission pour les interventions mécaniques liées au béton bitumineux, avec sa proposition à 208 850 $.

S’est également conclue, au prix de 61 960 $, la vente du terrain du 741, rue de l’Acadie, où Dek hockey des Bois-Francs construira ses installations.

L’entreprise Rhésus a présenté la plus basse des cinq soumissions au prix de 36 230 $ pour la fourniture de 30 ordinateurs de bureau et de 10 portables.

La nouvelle scène du Colisée sera confiée à Gérald Musique, le plus bas des deux soumissionnaires au prix de 22 553 $.

Correction de prix

Le chantier de la rue Monfette mené l’été dernier a donné du fil à retordre aux ouvriers. Mais il a aussi coûté plus cher que les 1 900 000 $ prévus.

Une somme de 98 362 $ a dû être ajoutée en raison de contraintes et d’imprévus quant à la quantité de matériaux requis. Il a également fallu retenir les services de plus de signaleurs pour diriger la circulation et assurer la sécurité.