Victo «draine» Warwick?

ÉDUCATION. Si la Commission scolaire des Bois-Francs n’avait pas concentré plusieurs programmes à Victoriaville, il n’y aurait pas «débordement» dans la ville centre et le taux d’occupation de l’École secondaire Monique-Proulx de Warwick serait plus élevé que l’actuel (44%), croient certains Warwickois.

Cette question – un reproche – a été adressée aux autorités de la Commission scolaire des Bois-Francs lors de la rencontre organisée par le conseil d’établissement de l’École intégrée Sainte-Marie-Saint-Médard qui a à se prononcer sur ce projet d’accueillir l’École communautaire L’Eau vive entre ses murs. (bit.ly/1Rq8gFi)

Chiffres à l’appui, le directeur général adjoint, Julien Lavallée, a montré qu’au cours des six dernières années, le taux de rétention de la clientèle de l’École secondaire Monique-Proulx était en moyenne de 76%. C’est dire, a-t-il expliqué, que du bassin de desserte de Warwick, trois écoliers sur quatre choisissent Monique-Proulx. Le quatrième va étudier ailleurs, à Victoriaville peut-être, mais aussi dans d’autres établissements de l’extérieur, même privés, a précisé M. Lavallée.

Le taux de rétention de l’école warwickoise est resté à peu près le même avant et après 2011, moment où s’implantait un programme de sports-études à Victoriaville, a ajouté le directeur général adjoint. Il ne croit pas à cette idée que la nouvelle option ait drainé la clientèle de Warwick vers Victoriaville.

Il a également livré les projections de clientèle pour Warwick, s’attendant à une baisse de 15 élèves à Monique-Proulx pour 2018.

Les taux d’occupation des deux écoles primaires de Warwick s’établissent à un peu plus de 70%, alors qu’à Victoriaville, même en excluant les élèves de L’Eau vive, toutes les écoles dépassent 90%, selon les données révélées par la CSBF. Ce sont aussi ces données qui ont incité la CSBF à envisager Warwick comme solution «plausible» pour accueillir l’école communautaire, a indiqué la présidente Paulette Simard Rancourt.

Et pourquoi ne pas loger L’Eau vive à l’école de Saint-Norbert?, a-t-on demandé. Parce qu’il n’y aurait pas de place pour accueillir l’ensemble des sept classes, a-t-elle répondu.