Val-des-Sources : l’opposition s’organise

Une pétition demandant la tenue d’un référendum sur le changement de nom à Asbestos a récolté plus de 500 votes depuis le 14 octobre. Elle sera d’ailleurs envoyée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

«C’est pour que ce soit les citoyens qui décident si on change de nom ou pas, explique Jeff Therrien, l’un des instigateurs de la pétition qui circule depuis le premier jour du vote. Ç’a été décidé par le conseil municipal, mais la population n’a pas été consultée.»

Les organisateurs de la pétition espèrent aller chercher encore plus de signatures avant de l’envoyer à la ministre Andrée Laforest.

«On va faire un post Facebook et on va se mobiliser dans les centres d’achat et faire un peu le tour de la ville pour rallier des personnes qui s’opposeraient au changement de nom.»

La résolution adoptée lundi pour changer le nom d’Asbestos pour Val-des-Sources a été envoyée à la Commission de toponymie qui a un maximum de 60 jours pour émettre son avis sur le nom choisi. Une fois l’avis reçu, la Municipalité fera parvenir sa demande officielle de changement de nom à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Les citoyens auront alors 30 jours pour faire parvenir leur avis d’opposition. C’est à ce moment que M. Therrien et ses collaborateurs déposeront la pétition. Après quoi, la ministre responsable émettra une décision ministérielle. Aucun délai n’est prescrit pour la remise de sa réponse.

M. Therrien est bien sûr de voir la ministre demander un référendum.

«On est rendu à 7% de la population et ça augmente, lance-t-il. Aussi, il n’y a eu que 2700 votes.»

Hugues Grimard, le maire d’Asbestos, mentionnait lundi en mêlée de presse qu’il était convaincu d’avoir fait les choses correctement.

«Quand on fait quelque chose, il y a de la contestation, c’est évident, mais je pense qu’il faut le faire pour la majorité de notre population, résume-t-il. Les gens auront à se prononcer et s’ils veulent le faire ils le feront. Ensuite, la ministre prendra la décision finale. Mais je pense qu’on a fait les choses correctement en faisant des soirées d’information publique en incluant l’ensemble des gens dans notre démarche.»

La Tribune