Une traverse piétonnière à sécuriser pour les écoliers

Comment sécuriser cette traverse piétonnière du boulevard des Bois-Francs Sud (à la hauteur de la rue Boisvert) qu’empruntent tous les jours de la semaine des élèves de l’École Monseigneur Milot? La Ville de Victoriaville se le demande.

Le conseil municipal a confié à la firme d’ingénieurs-conseils Les Services exp le soin de réaliser une «étude d’avant-projet» visant, éventuellement, à réaménager la traverse piétonnière afin de la rendre plus sécuritaire.

À cet endroit, le boulevard des Bois-Francs comporte quatre voies. Et à certaines heures, notamment lorsque les enfants le traverse, il est très achalandé, explique le maire Bellavance. Malgré la présence d’une brigadière et les panneaux d’arrêt, il arrive trop souvent que des véhicules ne s’arrêtent pas, a-t-il poursuivi.

Le contrat confié à la firme d’ingénieurs coûte 18 925 $ à la Ville de Victoriaville. Cher? «L’enjeu est complexe», répond le maire. La Ville ne veut pas poser un geste qui entraînerait des impacts négatifs en amont ou en aval du boulevard, a-t-il souligné. Et il n’est pas dit que la traverse piétonnière se maintiendra à la hauteur de l’intersection Bois-Francs/Boisvert, a précisé M. Bellavance.

Des surplus de 327 000 $

S’il avait d’abord annoncé des surplus projetés de 600 000 $ à la fin de l’année financière 2017, le directeur général de la Ville, Martin Lessard, a rectifié ses données à la fin de la réunion du conseil.

Il a cependant prévenu les élus, et les contribuables par conséquent, que ces données sont tout à fait préliminaires et que, année par année, les surplus de la Ville dépassent les 2 millions $.

De gros travaux à venir

Annoncés depuis plusieurs mois, s’amorceront bientôt les travaux d’agrandissement de l’usine d’eau potable Hamel qui devraient se terminer d’ici l’été 2018.

Des quatre soumissionnaires, c’est Perreault Construction qui a présenté l’offre la plus avantageuse au coût de 412 365 $.

Du côté de l’usine d’épuration des eaux usées Achille-Gagnon, c’est à la firme d’ingénieurs Pluritec que la Ville a octroyé le soin de préparer les plans et devis pour le volet 1 de la mise en place d’un bassin d’aération et de deux décanteurs secondaires; ce volet implique une dépense de 169 511 $ des 376 206 $ requis en services professionnels pour l’ensemble du projet.

L’hiver s’en vient

Et c’est de Sel Warwick que la Ville s’approvisionnera en sel de voirie pour l’hiver prochain. L’entreprise victoriavilloise a présenté la plus basse soumission conforme au prix de 425 000 $, trois des quatre autres ayant présenté une offre non conforme.

Moins de bacs à vider

D’Ecoloxia groupe environnemental la Ville achètera trois conteneurs semi-enfouis pour une somme de 20 751 $. Ces conteneurs seront installés derrière le Grand Union où les propriétaires d’établissements commerciaux et résidentiels de ce secteur du centre-ville pourront déposer leurs matières résiduelles, compostables et récupérables. Il s’agit d’une expérience pilote qui évitera l’alignement de nombreux bacs verts, gris ou bruns lors des jours de collecte, a spécifié le maire Bellavance.

«Nous nous souviendrons d’eux»

La séance régulière d’octobre, la dernière avant l’élection municipale du 5 novembre, s’est ouverte avec la traditionnelle cérémonie au cours de laquelle, entre autres, le sergent d’armes de la Légion canadienne Daniel Montplaisir épingle le coquelicot au revers du veston du maire.

La campagne du coquelicot se tiendra les 2, 3, et 4 novembre et le Jour du Souvenir sera souligné à Victoriaville le samedi 11 novembre.

Le coquelicot est, depuis 1921, le rappel visuel de tous ceux qui ont sacrifié leur vie lors de guerres.