Une famille française bien accueillie et intégrée grâce à la CDEVR

Ayant décidé de venir s’installer à Victoriaville afin d’y trouver une nouvelle vie, davantage en accord avec ses valeurs, une famille originaire de Marseille vient de débarquer au pays. Les deux parents et deux jeunes enfants (6 et 8 ans) ont été bien accueillis et intégrés grâce à l’équipe du service main-d’œuvre et milieu de vie de la Corporation de développement économique Victoriaville et sa région (CDEVR).

Le papa, Jérôme Barnet, a décroché un emploi chez Rhesus à titre de technicien informatique spécialisé dans les systèmes et réseaux. C’est d’ailleurs son employeur qui l’a mis en contact avec la CDEVR, bien avant son arrivée la semaine dernière avec sa conjointe, Emeline Barraud, ainsi que les enfants, Carl et Elyne. Grâce notamment à Andy Shrijvers, conseiller main-d’œuvre et milieu de vie, la famille a obtenu une multitude d’informations avant de mettre les pieds en sol québécois et même de l’aide (qui n’a finalement pas été nécessaire) pour trouver un logement avant leur arrivée. Ils ont également eu un premier contact par visioconférence, où ils ont connu Andy. « Après cela, on a eu un coup de « boost », rassurés par tout ce qu’il allait faire pour nous et avec nous », explique Emeline. « On n’a pas eu le sentiment d’être lâchés dans la nature », ajoute Jérôme. Ils se sentent tout simplement bien épaulés et soutenus.

Rencontrée, deux jours seulement après son arrivée, la famille était très heureuse et surtout rassurée d’être aussi bien entourée pour passer à travers toutes les étapes nécessaires à une installation à l’étranger. 

Avec Andy, qui les avait ramenés de l’aéroport mercredi soir dernier (5 juillet), l’objectif de la journée était de demander des numéros d’assurance sociale, se procurer un forfait cellulaire, s’inscrire au Comité d’accueil international des Bois-Francs (CAIBF), faire un petit tour de ville question d’expliquer où sont situés les commerces principaux et indispensables, aller à la Caisse Desjardins pour ouvrir un compte et s’inscrire à la RAMQ, SAAQ et Taxibus (pour les déplacements).

Le Canada, le Québec et Victoriaville

Emeline et Jérôme ont expliqué qu’ils viennent s’installer au Québec pour différentes raisons : découvrir l’international sans la barrière de la langue (ce qui facilite l’intégration) et vivre dans un endroit agréable qui marie la nature et surtout une ville à grandeur humaine. 

Quant au choix de Victoriaville, Jérôme l’a découverte sur la carte et voyant qu’elle était bien centrée a fait quelques recherches et a appris que sa mère connaissait quelqu’un qui avait fait la même démarche que lui, il y a quelques années. « Plus personnellement, on ne reconnaît plus notre patrie, notre pays. Ça a beaucoup changé ces dernières années », a-t-il confié en ajoutant qu’ils avaient envie de prendre une bouffée d’air frais, ailleurs. « Découvrir d’autres cultures, d’autres gens », ajoute Emeline.

Les parents ont aussi considéré l’endroit pour leurs enfants, d’âge scolaire, afin de choisir une ville où ils pourront avoir une éducation à la hauteur de leurs attentes et dans un milieu sécuritaire. Donc, il y a environ une année, ils ont commencé les démarches pour venir poursuivre leur vie au Canada, au Québec et à Victoriaville.

Autant de démarches compliquées lorsqu’on débarque dans un nouveau pays, largement facilitées par ce service mis en place depuis un peu plus d’une année à la CDEVR et qui a permis, jusqu’à présent, de réaliser 25 accueils.

Ce service vient accompagner les entreprises de la région dans leurs besoins de main-d’œuvre. Il prépare les travailleurs avant leur arrivée et les met aussi en lien avec les différents organismes qui pourront leur être utiles.

Ainsi, soutenus et guidés dans les démarches administratives, Jérôme et sa famille seront rapidement intégrés dans la société et auront l’esprit tranquille lorsqu’il débutera son travail le 1er août.

Quant à Emeline, elle a bien son permis de travail et œuvre dans le domaine de la petite enfance, mais n’a pas décroché de travail pour le moment. Elle préfère s’assurer que ses enfants vivront une transition en douceur.

Les deux petits, de leur côté, seront inscrits à l’école dans les prochains jours et profiteront de l’été afin de se faire de nouveaux copains, ce qu’ils avaient déjà commencé à faire lors d’une visite à une piscine municipale et au parc adjacent. Jusqu’à maintenant, tout va bien. La seule petite difficulté réside dans les codes sociaux que la famille ne maîtrise pas tout à fait, ne sachant pas trop quand serrer la main, faire la bise, vouvoyer ou tutoyer. Pour le reste, la ville et ses habitants semblent répondre à leurs attentes.

C’est une grande décision que de partir de son pays d’origine afin de recommencer une nouvelle vie dans un autre. Et lorsqu’on leur demande ce qu’ils espèrent de ce changement important, Jérôme répond simplement : « Trouver un foyer ». Allant dans le même sens, Emeline souhaite un avenir correct pour sa famille. Bref, ils espèrent une belle vie à Victoriaville, en adéquation avec leurs valeurs.

Bien sûr, ils ont dû laisser des parents et amis derrière, ce qui n’a pas été facile, mais se sont sentis appelés au Québec, appel auquel ils ont répondu, simplement. Ils ont bien l’intention de les inviter à venir les visiter puisqu’ils ne songent pas, dans un avenir rapproché, à retourner en France, même pour un court séjour.

Il faut donc leur souhaiter la bienvenue et espérer qu’ils trouvent à Victoriaville ce qu’ils sont venus chercher : une vie bien remplie et agréable ainsi qu’un avenir pour leurs enfants.