Un peu plus de 40 000 $ pour Catherine Beaudoin

PHILANTHROPIE. L’histoire de la jeune maman Catherine Beaudoin a mobilisé 400 convives au souper-bénéfice que lui a organisé la Fondation Il était une fois le 12 mars dernier. Le souper et d’autres activités ont généré des bénéfices de 40 397 $ en argent et en services.

L’an dernier, les gens de la Fondation – qui n’en était pas encore une – avaient amassé une somme de 22 000 $.

«C’est bien la première fois qu’on me demande d’arrêter de vendre des billets!», s’est exclamé Patrick Couture, président d’honneur du souper-bénéfice, épaté d’avoir pu asseoir 400 personnes à la soirée vins et fromages.

Cette fois, toute la famille, incluant la jeune maman de 26 ans, assistait à la conférence de presse pour le dévoilement des résultats, ce qui n’était pas le cas en janvier au moment où le président de la Fondation, Maxime Lamontagne, lançait la campagne.

Catherine Beaudoin se trouvait alors au centre de réadaptation, après avoir subi, en octobre, une chirurgie qui lui a ouvert le «dos comme un livre», a-t-elle dit.

L’intervention visait à lui retirer la tumeur cancéreuse qui comprimait sa moelle épinière ainsi que des vertèbres, la paralysant du coup. La découverte de la tumeur et la perspective de l’opération avaient aussi précipité la naissance du petit Abraham, son troisième enfant.

«J’ai hâte que tout soit terminé», a dit la jeune Princevilloise, évoquant les traitements de protonthérapie qu’elle recevra à Philadelphie. Elle s’éloignera encore de la maison pour deux longs mois (à partir de la fin avril) afin de recevoir 35 traitements, un par jour, cinq jours par semaine.

Elle a expliqué que la protonthérapie, plus spécialisée que la radiothérapie, visait à éradiquer toute trace qu’aurait pu laisser la tumeur cancéreuse, sans aggraver l’état de sa moelle épinière.

Si les médecins ne lui font pas miroiter l’espoir de pouvoir marcher, elle se donne l’objectif de se mettre debout. Après, qui sait, elle pourrait faire un pas de plus, espère-t-elle.

L’argent que lui a remis la Fondation Il était une fois servira à adapter sa maison pour qu’elle puisse y circuler plus facilement (la dotant d’un ascenseur). Il servira aussi à payer certains frais qui ne sont pas couverts par la Régie de l’assurance-maladie du Québec. Elle a précisé que la Régie avait accepté de défrayer ses traitements aux États-Unis et lui avait alloué une somme pour couvrir une partie de ses dépenses.

Depuis près d’un an, Catherine Beaudoin effectue des allers et retours entre sa maison et l’hôpital. Et chaque fois qu’elle part, il lui faut rassurer les enfants. Elle a hâte de reprendre pour de bon et sans interruption le fil de sa vie de famille.

On peut visionner une vidéo de la soirée au https://youtu.be/GbIXMifxuuQ