Un peu de René Lévesque dans l’équipe d’Olivier Nolin

VICTORIAVILLE. Souverainiste convaincu, le Victoriavillois Olivier Nolin, candidat du Bloc québécois dans Richmond-Arthabaska, s’appuie sur une équipe composée de jeunes, mais aussi de gens d’expérience. «Nous présentons une équipe jeune et dynamique, composée aussi de personnes expérimentées, dont Donald Raymond, ex-attaché de presse de René Lévesque. On a un peu de René Lévesque dans l’équipe», a-t-il confié en entrevue avec le www.lanouvelle.net.

Le candidat bloquiste se réjouit aussi de la parité hommes femmes dans son équipe.

Âgé de 25 ans, Olivier Nolin détient un baccalauréat en biologie avec une spécialisation en réchauffement climatique. Mais il a réorienté sa carrière. «Avec le gouvernement conservateur qui coupe, la recherche scientifique est difficile», a-t-il noté.

Voilà pourquoi il a entrepris des études en droit qu’il en est à terminer, en plus d’être candidat à la maîtrise en administration des affaires.

Mais la politique l’a toujours intéressé. «Ça a toujours été un rêve, mais je ne pensais pas que ça viendrait si tôt. Le contexte actuel a créé une opportunité et je n’ai pas hésité à sauter sur l’occasion. On fonce», a-t-il dit.

Militant de la cause souverainiste, le Bloc québécois représentait la seule option pour Olivier Nolin. «Sur la scène provinciale, il y a le Parti québécois. Mais peu importe que je me retrouve sur la scène fédérale ou provinciale, le but demeure de défendre les intérêts du Québec et de parler de la souveraineté», a-t-il exprimé.

Des priorités

Le candidat du Bloc québécois de Richmond-Arthabaska a identifié certaines priorités, dont la gestion de l’offre. «Nous allons en parler puisque c’est tellement important pour les producteurs», a-t-il noté.

La question de l’assurance-emploi, qui touche plusieurs personnes dans la région, l’exode des jeunes, la relève agricole, figurent aussi dans ses priorités.

Et comme scientifique, la question de l’oléoduc Énergie Est de TransCanada le préoccupe énormément. «Étant sensible aux enjeux environnementaux, je désapprouve ce projet. Les Québécois n’en sortent pas gagnants. Mon parti et moi avons une position très claire dans ce dossier, contrairement au NPD qui tient un double discours sans apporter d’éclaircissements», a soutenu Olivier Nolin.

À temps plein

Cette longue campagne, Olivier Nolin la mène à temps plein, participant à différentes activités, rencontrant les citoyens sur le terrain.

«J’irai partout dans le comté, je rencontrerai des élus. Oui, une campagne de 78 jours constitue une perte de temps, d’argent et d’intelligence. En revanche, elle permet plus de temps pour rencontrer des gens», a-t-il souligné.

Cette longue campagne amène aussi son équipe à élaborer «des stratégies audacieuses». «Avec les jeunes audacieux de mon équipe, il y aura des surprises», a-t-il avancé.

Par ailleurs, le candidat bloquiste a recueilli toutes les signatures requises pour le dépôt officiel de son bulletin de candidature, ce qu’il a fait à 13 h, jeudi, au bureau du président d’élection, Jacques Allie, au Carrefour Jean Coutu du boulevard des Bois-Francs Sud. Il a été, selon lui, le premier candidat à le faire.

Olivier Nolin s’apprête aussi à procéder à l’ouverture de son local électoral au 248, rue Notre-Dame Est à Victoriaville, tout en prévoyant des bureaux satellite à Windsor et à Asbestos.

Un défi

Le représentant du Bloc québécois de Richmond-Arthabaska s’attend bien sûr à la visite de son chef Gilles Duceppe dans sa circonscription, et à plus d’une occasion, pense-t-il.

«Gilles Duceppe est très expérimenté. Il possède un talent de débatteur hors pair. Il pourra confronter les autres chefs sur leurs positions. Les citoyens constateront notamment que Tom (Mulcair) n’est pas Jack (Layton)», a fait valoir Olivier Nolin.

Fort d’une rencontre positive qu’il a eue avec l’actuel député fédéral André Bellavance, un ex-bloquiste, Olivier Nolin sait qu’il a d’importantes chaussures à chausser. «Mais j’ai l’énergie pour réaliser l’impossible. Je n’ai aucun doute sur mes capacités et je suis entouré d’une équipe pour arriver à bon terme», a-t-il conclu.