Un pas de plus vers l’accord de libre-échange
Malgré des réticences de l’Allemagne, le Canada et l’Union européenne (UE) ont affirmé en conférence de presse vendredi que l’accord de libre-échange entrerait bientôt en vigueur.
Le premier ministre Stephen Harper a rendu public le texte sur l’accord, dans le cadre d’un sommet Canada-UE auquel participaient Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.
Les deux dignitaires de l’UE ont indiqué qu’il s’agissait d’un premier traité commercial de ce genre à intervenir avec un pays du G7.
M. Harper s’est targué de cette entente, la qualifiant de «plus avancée» au monde à l’heure actuelle.
Quant à l’Allemagne, elle hésite encore en raison d’une clause qui pourrait permettre à une entreprise de poursuivre un État. Cela n’inquiète toutefois pas l’UE et le Canada.
Le document de 1500 pages ne constitue pas l’accord final. Il doit être analysé par des experts juridiques, puis traduit en plusieurs langues avant d’entamer le processus de ratification.
L’Accord économique et commercial global (AECG) devrait entrer en vigueur d’ici environ un an et demi ou deux ans.
Au Québec, les négociations se poursuivent toujours avec les producteurs laitiers.
Selon le gouvernement fédéral, l’accord permettra au Canada d’avoir accès à un marché de 500 millions d’habitants dont le produit intérieur brut (PIB) atteint 17 000 milliards $.