Un nouvel îlot domiciliaire rue Thibault
VICTORIAVILLE. D’ici un mois, la rue Thibault devrait continuer de se meubler dans le secteur Arthabaska, Les Constructions L. Lecours s’apprêtant à y développer un nouvel îlot domiciliaire. Outre les coûts d’acquisition des terrains, l’entreprise investira quelque 6 millions $ dans ce projet, soutient le promoteur Luc Lecours.
Le conseil municipal de Victoriaville a accepté les termes de l’entente à intervenir avec l’entreprise de M. Lecours, celle-ci devant acquérir des terrains (70 000 pieds carrés) appartenant à la Ville autour et derrière le 90, rue Thibault.
Avec l’immeuble que le promoteur acquerra des mains du couvreur David Blanchette, il disposera d’une aire de près de 90 000 pieds carrés pour construire dix bâtiments abritant six unités d’habitation chacun.
Les transactions devraient se conclure dans quelques jours.
Dans ce secteur, il y a une demande pour le locatif, souligne M. Lecours.
La bâtisse qui abritait l’entreprise de M. Blanchette sera rénovée pour abriter un commerce au rez-de-chaussée. On lui ajoutera un étage afin d’y abriter des logements. L’immeuble sera rénové de telle façon qu’il s’intégrera au nouvel ensemble immobilier, précise M. Lecours. Tous les bâtiments afficheront une adresse rue Thibault, détenant chacun une entrée privée.
Jumelé c. prestige?
Visé par les commentaires formulés à la période de questions de la séance ordinaire du conseil municipal – le 2 septembre dernier – par une résidente de la rue Dancause qui déplorait la présence de jumelés dans son quartier, M. Lecours répond qu’à Victoriaville, la demande est forte pour ce type d’habitation.
La résidente soutenait qu’au moment de sa création, le secteur de la rue Dancause avait été présenté comme devant être un quartier de «prestige». «Si on y avait mis que de la grosse maison, il aurait fallu vingt ans pour développer ce secteur. La grosse maison… elle se construit dans la montagne», explique le promoteur.
Il ajoute qu’il se construira des jumelés tant et aussi longtemps qu’il y aura de la demande et que dans les quartiers qu’il a développés, il n’y a rien «de mélangé». Le promoteur conclut en disant qu’il est «dur de plaire à tout le monde».