Un groupe Facebook pour découvrir les personnes rétablies

L’enseignante du cours d’éthique et culture religieuse de Victoriaville (niveau secondaire), Julie Breton, a décidé de lancer un groupe Facebook afin qu’il y ait un partage des témoignages de ceux qui ont été atteints et sont rétablis de ce virus, la COVID-19.

D’entrée de jeu, elle précise qu’elle n’a pas, elle-même, contracté la maladie. «Mais il y a une semaine, en attendant de voir ce qui allait arriver dans le milieu de l’éducation, j’ai voulu trouver un groupe Facebook où j’aurais pu entendre parler des gens qui sont rétablis», a-t-elle expliqué en entrevue téléphonique.

Après plusieurs recherches, sans avoir trouvé, elle a décidé de lancer elle-même le groupe qu’elle a baptisé «J’ai eu la COVID-19». «Pour donner une voix à ceux qui sont passés à travers», a-t-elle ajouté.

Ainsi, depuis une semaine, le groupe est en ligne et compte (au moment d’écrire ces lignes le 5 mai) une soixantaine d’abonnés. «Je veux lire les témoignages d’infirmières, de préposés aux bénéficiaires, des gens qui ont eu la maladie et sont guéris. Pour montrer ce côté qu’on ne voit pas beaucoup», a-t-elle fait savoir.

La page se fait connaître de plus et plus et déjà huit témoignages ont été publiés. C’est Julie qui la gère et elle se fait un devoir de poser des questions avant d’accepter de nouveaux membres, question d’être certaine de l’intérêt des internautes et d’éviter les débordements. Elle leur demande donc s’ils sont intéressés à lire les témoignages, s’ils acceptent de partager leur histoire et s’ils ont été testés et reçus un diagnostic.

Pas de «je crois bien l’avoir eu» ou «je l’ai peut-être». Il faut absolument avoir passé le test et que celui-ci soit positif pour que le témoignage soit mis en ligne.

Pour Julie, il s’agit d’une première que d’administrer une page du genre et elle s’est renseignée auprès d’autres gestionnaires pour avoir des trucs et bien faire ce travail sans qu’il n’y ait de dérapages.

Déjà, les témoignages sont instructifs et parlent des différentes étapes de la maladie, décrivent certains symptômes. C’est une image humaine qu’elle veut montrer, derrière la maladie.

«Ce qui prend le plus de temps, c’est de faire connaître la page. Mais dès que je sollicite les gens pour qu’ils écrivent leur histoire, ils répondent rapidement», a-t-elle remarqué. Certains lui ont même dit que cela leur avait fait du bien d’écrire leur récit.

Actuellement, elle recherche des témoignages de gens de la région qui pourraient être inspirants pour les lecteurs. Ceux-ci sont donc invités à venir joindre la page et à partager leur expérience de la COVID-19.

Pour joindre le groupe https://www.facebook.com/groups/754896808386679/?epa=SEARCH_BOX