«Un contrat de 180 M $ sans appel d’offres, c’est inacceptable et irresponsable»

De retour d’une semaine parlementaire particulièrement mouvementée, le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, ne s’explique pas comment le gouvernement du Québec a pu octroyer un contrat de gré à gré d’une valeur de 180 M $ à la compagnie Air Inuit.

Il joint ainsi sa voix au porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière de transports, Benoit Charette, pour demander à la Vérificatrice générale du Québec de se pencher sur le dossier.

Les députés Lefebvre et Charette rappellent que les contrats d’une valeur de plus de 100 000 $ doivent être attribués en vertu d’un appel d’offres en bonne et due forme. Or, plusieurs autres compagnies ont affirmé être en mesure de remplir les besoins du centre de santé de l’ouest du Nunavik, mais qu’on ne leur a pas donné la chance de soumissionner.

«Nous sommes en présence d’un gouvernement libéral qui a oublié qu’il y a un avant et un après commission Charbonneau. Un gouvernement qui oublie de démontrer la plus grande transparence pour contrer le cynisme de la population, qui fait fi des contribuables lorsque vient le temps de piger dans leurs poches», soulignent les députés caquistes.

Devant le mutisme de la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, et les explications lamentables de Pierre Arcand, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, la CAQ fait appel à la Vérificatrice générale.

Crucifix

Par ailleurs, alors que l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi 62 sur la neutralité religieuse de l’État, Éric Lefebvre tient à rappeler que son parti prend l’engagement formel d’abroger cette loi et de la remplacer par une autre, davantage fidèle au consensus et aux valeurs des Québécois.

Pour ce qui est du débat sur la présence du crucifix à l’Assemblée nationale, la position d’Éric Lefebvre est claire : «Le crucifix du salon bleu de l’Assemblée nationale fait partie de l’histoire. Pour moi et mon parti, il doit rester où il est. Maintenant, concentrons-nous sur les principaux dossiers qui préoccupent les citoyennes et citoyens, soit l’économie, la santé et l’éducation».