Un chariot adapté pour faire l’épicerie avec sa petite fille handicapée!

Une mère de Laurierville a tenu à saluer la grande ouverture d’esprit dont a fait preuve le gérant du Maxi à Plessisville, Jeano Gilbert, qui a doté l’épicerie d’un chariot de Caroline (Caroline’s Cart).
 

Audrey Bergeron raconte que ce panier adapté lui permet ainsi de faire ses courses plus facilement avec sa petite fille de quatre ans, Loana, qui vit avec la paralysie cérébrale.

« Ma fille se déplace en fauteuil roulant la majorité du temps et elle est maintenant trop grande pour l’asseoir dans le siège pour bébé d’un chariot traditionnel pour faire les commissions. Ce n’est pas problématique quand je fais l’épicerie avec mon conjoint, puisque l’un pousse le fauteuil roulant et l’autre le panier d’épicerie, mais c’est impossible pour moi de faire la grosse commande quand j’y vais seule », d’expliquer la mère de deux autres enfants.

« J’ai donc adressé une demande au gérant du Maxi pour savoir s’il pouvait doter l’établissement d’un chariot de Caroline, un équipement qui est déjà utilisé dans d’autres épiceries à l’extérieur de la région et la réponse a été favorable », se réjouit Mme Bergeron qui avait vu passer cette information dans des groupes de parents d’enfants handicapés.

Le chariot de Caroline est conçu pour y asseoir non seulement des enfants avec un handicap physique, mais aussi des adultes. Le chariot adapté peut en fait accueillir des clients de 35 à 250 livres. La personne est assise en face de celui ou celle qui pousse le panier et est retenue de façon sécuritaire par des sangles. Toute la partie arrière demeure disponible pour les achats.

« Plusieurs commerces pourraient prendre exemple sur le Maxi de Plessisville, non seulement pour les paniers, mais pour toutes sortes d’adaptation qui pourraient faciliter la vie des parents qui ont des enfants handicapés », souligne Mme Bergeron.

Souvent, on se bute à des portes automatiques qui finalement n’ouvrent pas, des entrées plus ou moins adaptées ou des seuils de porte qui sont trop haut pour les fauteuils roulants par exemple », note-t-elle.

« C’est une petite tape dans le dos que je voulais faire au gérant et à l’épicerie en partageant mon histoire qui, j’espère, pourra faire des petits pour nos entreprises du coin », mentionne-t-elle au nom de la famille Saint-Pierre.

Pour sa part, le gérant du Maxi s’est dit bien heureux de pouvoir accommoder la petite famille et les autres clients qui pourraient en avoir besoin. « On s’arrange pour satisfaire nos clients tant que possible. J’ai constaté, dans mes recherches, que ce type de panier adapté était disponible dans nos franchises Loblaw. J’en ai commandé un après avoir reçu la demande de Mme Bergeron. Ça cadrait bien dans la politique d’accessibilité aux personnes handicapées de la compagnie », a fait savoir M. Gilbert.