Trois soumissionnaires pour le gros chantier du campus agricole

Trois entreprises des Bois-Francs convoitent le gros chantier de construction de la station de recherche en agriculture biologique du Cégep de Victoriaville. Si sa soumission est conforme, le Groupe Gagné Construction Inc. pourrait en être l’entrepreneur, lui qui a déposé l’offre la plus avantageuse au coût de 10 867 500 $.

Les soumissions ont été décachetées mercredi après-midi, au cégep de Victoriaville par le chargé de projet Louis Viens et l’architecte Alain Côté.

Les deux autres entrepreneurs, Construction Pépin, Fortin de Saint-Christophe-d’Arthabaska et Construction Bois-Francs de Victoriaville ont déposé des soumissions à des prix respectifs de 11 376 000 $ et de 11 420 032 $. Tous ces prix ont été présentés sans les taxes.

On ne sait pas encore quand, exactement, commencera la construction de ce campus agricole dont les fondations sont déjà apparentes au bout de la rue Bernier sur le terrain qu’a acquis le Cégep de la communauté des pères Clarétains.

Les soumissions seront analysées et les autorités collégiales doivent attendre le feu vert du ministère, précise le directeur général Paul Thériault.

M. Viens estime à six ou sept mois la durée du chantier visant à construire un complexe de quatre serres (des «chapelles» comme on les désigne). À  ces serres s’ajoutent trois bâtiments différents pour abriter des aires d’enseignement, de préparation des cultures et des ateliers d’entretien et de réparation de machineries agricoles.

Même s’il devait s’amorcer en mai, on ne s’attend donc plus à ce que le chantier soit terminé pour la rentrée collégiale de l’automne 2017.

Le Cégep développe et ses plateaux et son offre de cours en agriculture biologique, sa clientèle ayant augmenté au fil des années. Pour la première fois cet automne, il offrira deux profils en agriculture bio, maraîcher et fruitier. Le fait qu’il détient deux centres recherche en agriculture, le CETAB+ et le CISA, participe au développement de l’expertise de l’institution collégiale en ce domaine.

Le développement ne paraît vouloir s’essouffler, à tel point que même si se construiront de nouvelles serres, il n’est plus dit que le Cégep fera disparaître celles qui se trouvent derrière son bâtiment de la rue Notre-Dame Est. «On a beaucoup de projets!», se contente de dire le directeur général.

La construction du campus agricole constituerait le plus gros projet du Cégep au cours des 50 dernières années, a-t-on observé lors de la séance d’ouverture des soumissions.