Toute une récolte pour la Fondation de l’Ermitage

Le 34e cocktail-bénéfice de la Fondation de l’Ermitage a connu un succès éclatant, mercredi soir, au Centre communautaire d’Arthabaska, avec la participation d’un peu plus de 400 personnes, permettant ainsi d’amasser, avec l’encan silencieux et sa trentaine d’articles proposés, une somme de 115 335 $.

«Incroyable la réponse des gens! Il y a plusieurs fondations dans la région, et c’est toujours à guichet fermé. Plus de 400 personnes ce soir, c’est toute une réussite. Nous en sommes bien fiers», a commenté Jean Marcotte, coprésident d’honneur, avec sa conjointe Marie-Andrée Paquette, de la campagne annuelle 2017-2018 de la Fondation de l’Ermitage.

S’adressant à l’auditoire, le président du conseil d’administration de l’organisme, Yves Marchand, a d’abord remercié les convives. «Vos dons de 3,5 millions $ au fil des ans ont généré des investissements de plus de 20 millions $, des investissements qui contribuent à combler les besoins sans cesse grandissants des centres d’hébergement du Chêne, du Roseau et de Warwick. Votre mobilisation nous aide à améliorer la qualité de vie des résidents en lien direct avec la mission de la Fondation qui a comme objectif premier de faire la différence dans la vie des résidents, ces bâtisseurs de notre belle région», a-t-il exprimé.

Par la suite, c’est par hologramme que les présidents d’honneur ont adressé leur message.

Marie-André Paquette a rappelé que la Fondation de l’Ermitage a comme règle de toujours réinvestir l’argent recueilli dans l’achat d’équipements, le transport adapté, le support aux loisirs et le financement de thérapies cognitives, comme la zoothérapie et la musicothérapie. «Et cette année, la Fondation contribuera de façon significative à un projet de 1,2 million $ pour le réaménagement des espaces de vie et de détente et des salles d’eau des quatre étages du Centre d’hébergement du Roseau. Sans la Fondation, ce projet n’aurait pas vu le jour. Voilà une preuve de l’utilité de votre contribution. Merci d’être là, vous permettez de faire la différence», a-t-elle indiqué, non sans souligner le dévouement du personnel en CHSLD. «Ils sont en mission, a-t-elle constaté, pour rendre la vie des résidents plus facile, plus agréable et leur donner les meilleurs soins possible. Ils sont toujours en mode solution quand se présente une problématique. Encore faut-il leur donner les moyens et les ressources.»

Jean Marcotte, lui, à juste titre, a souligné qu’aucun résident ne décide d’aller en centre d’hébergement. «Ce n’est pas un choix. C’est pour cela que nous sommes ici, a-t-il dit aux participants. Vous avez décidé d’être là ce soir pour appuyer la Fondation, pour embellir les journées des résidents et leur mettre un peu de soleil dans leur vie. Un jour ou l’autre, un proche aura besoin des services d’un CHSLD. Voilà pourquoi nous sommes là ce soir, vous faites une différence. Merci du fond du cœur!»

Une dernière activité

La campagne 2017-2018 de la Fondation de l’Ermitage tiendra une dernière activité avant de prendre fin officiellement le 31 mars. Il s’agit d’un souper dégustation au restaurant Le Luxor le 20 mars.

L’organisme est sur une très bonne lancée pour atteindre et même dépasser son objectif de 400 000 $. «Je dirais que nous avons jusqu’ici atteint 95% de l’objectif», a souligné la directrice générale Sylvie Côté.

La Fondation rend hommage

Encore cette année, la Fondation de l’Ermitage a tenu à rendre homme à un bénévole et à une employée.

Jean-Louis Dufort, un bénévole depuis 25 ans au Centre d’hébergement de Warwick, a été honoré. «C’est un homme au grand cœur qui donne beaucoup à sa communauté. Il vient au centre deux fois par semaine. Il n’a jamais manqué une journée. Il s’y présente aussi à d’autres moments lorsque nous en avons besoin. Nous sommes très fiers de tout le travail que vous faites et nous souhaitons vous avoir longtemps», a confié Yves Marchand, le président de la Fondation.

Et puis, le second prix, la Fondation l’a remis à Marie-Lyne Gosselin, une préposée aux bénéficiaires en poste au Roseau depuis cinq ans, mais qui a aussi œuvré ailleurs. «Mme Gosselin se démarque à plusieurs niveaux, par son attitude, sa grande disponibilité et son esprit d’équipe. Présentement, elle prend soin d’un aîné doté d’un quotient intellectuel d’un enfant de deux ans. C’est tout un défi, a fait valoir M. Marchand, félicitations pour votre engagement et votre professionnalisme auprès des résidents du Roseau. C’est tout un travail!»

Ce prix est assorti d’une bourse de 1000 $ qui servira à l’achat d’équipements pour améliorer le mieux-être des résidents du Roseau.