Tous les Victoriavillois appelés aux urnes le 5 novembre

Seuls la conseillère Caroline Pilon et les conseillers Alexandre Côté et Michael Provencher ont été élus sans opposition à l’issue de la période des déclarations de candidature qui prenait fin vendredi à 16 h 30.

Tous trois pourront retrouver le siège qu’ils occupaient déjà à la table du conseil municipal de Victoriaville après les élections municipales du 5 novembre.

Caroline Pilon entreprendra un troisième mandat dans le district numéro 1 (Parc-de-l’Amitié), alors qu’Alexandre Côté en amorcera un quatrième dans son district numéro 4 (Sainte-Famille). Quant à Michael Provencher, il entamera un mandat complet de quatre ans, lui qui avait été élu à l’occasion de l’élection partielle d’avril 2016 dans le district numéro 9 (Arthabaska-Ouest).

Une première

C’est la première fois pour Mme Pilon et pour MM. Côté et Provencher qu’ils sont élus sans opposition. «Un beau cadeau!», s’est exclamée Mme Pilon. Bien sûr, a-t-elle dit, elle était prête à battre campagne si un adversaire s’était pointé.

À 36 ans, Alexandre Côté deviendra le «doyen» des membres du conseil, accueillant, comme une marque de confiance, le fait qu’il ait été réélu sans opposition. Il avait déjà installé des affiches et commencé son porte-à-porte. Comme Mme Pilon, il dit qu’il continuera d’aller à la rencontre des citoyens de son district ne serait-ce que pour les inviter à voter à la mairie.

Également élu avec une forte majorité lors de l’élection partielle d’avril 2016, Michael Provencher s’est réjoui de sa réélection, lui qui a déjà mené quelques campagnes municipale et fédérale (en 1993). Un mandat de quatre ans l’attend pour mettre la main à des dossiers déjà amorcés. Il prend en compte le fait qu’il y aura plusieurs nouveaux visages autour de la table du conseil (au moins quatre) et, ayant acquis une «certaine connaissance», il fera partie de ceux et celles qui assurent une certaine continuité.

Tous les Victoriavillois aux urnes

Ainsi, même si ces trois conseillers ont été élus sans opposition, tous les Victoriavillois, incluant ceux des districts où il n’y a pas de course à l’«échevinage», seront tout de même appelés aux urnes le dimanche 5 novembre.

Cela parce que le maire sortant, André Bellavance, a un «adversaire» en la personne de Jean Roy.

M. Bellavance sollicite un mandat de quatre ans, lui qui avait été élu à l’occasion de l’élection partielle de février 2016, à la suite de la décision de l’ex-maire Alain Rayes de quitter le palier municipal pour se lancer en politique fédérale.

Quant à Jean Roy, dit «le cavalier urbain», il a aussi déposé son bulletin de candidature signé par un peu plus des 50 électeurs. Sa candidature a déjà attiré l’attention d’Infoman, Jean-René Dufort se faisant toujours un malin plaisir de dénicher des candidats marginaux.

Trois sortants ont un adversaire

Trois autres élus sortants doivent aussi faire campagne pour conserver leurs fonctions au conseil municipal.

C’est le cas de Benoît Gauthier dans le district numéro 2 (Parc-de-L’Île) qui souhaite un deuxième mandat. Ce qui ne constitue pas une surprise puisque Simon Roux avait annoncé il y a quelques mois qu’il briguerait ce siège de conseiller. M. Roux avait été l’un des quatre candidats à la mairie lors de l’élection partielle de février 2016.

Patrick Paulin qui, lui aussi, réclame un deuxième mandat dans son district numéro 3 (Charles-Édouard-Mailhot), a un adversaire en la personne de Luc Richard. Ce dernier a attendu la période des déclarations de candidature pour faire connaître ses intentions. On l’a vu à quelques reprises s’avancer au micro des citoyens pour poser des questions lors de séances du conseil municipal.

Le conseiller Marc Morin doit aussi faire campagne pour décrocher un troisième mandat. Dans son district numéro 6 (Parc Victoria), il lutte contre deux opposants, Michel Patry et Henri Dusseault.

D’autres luttes à trois, même quatre

C’est une lutte à quatre dans le district numéro 5 (Parc Terre-des-Jeunes) que la conseillère France Auger représentait depuis 2005. Quatre figures provenant de milieux fort différents s’affrontent dans le district Terre-des-Jeunes : Marilyn Bergeron, Robert Jutras, Caroline Moreau et Yanick Poisson. Mme Bergeron, la seule résidente du district, a attendu au dernier moment pour officialiser sa candidature elle qui avait publiquement annoncé son intention au printemps.

Lutte à trois dans le district numéro 10 (Arthabaska-Est) qu’a représenté le «doyen» du conseil municipal Christian Lettre; M. Lettre siégeait au conseil municipal au temps d’Arthabaska en 1991 pour poursuivre son engagement jusqu’à aujourd’hui à la suite du regroupement avec Victoriaville en 1993.

Dans ce district, s’étaient déjà annoncés il y a quelques mois les candidats Sophie Lambert et Guy Houle, auxquels s’est ajouté Roch Simard au cours de la période des déclarations de candidature.

Autre lutte à trois dans le district numéro 7 (Sainte-Victoire) où Claude Brulotte ne sollicite pas un nouveau mandat. Yves Bernier manifeste depuis longtemps son désir de s’asseoir à la table municipale. François Hébert, que Jean Roy avait présenté comme étant son «conseiller urbain» a aussi déposé son bulletin de candidature dans ce district. Et au dernier jour de la période des déclarations de candidature, Yannick Fréchette a décidé de briguer aussi le siège numéro 7.

Deux candidates

Enfin, deux candidates se disputent la place qu’a occupée Denis Morin dans le district numéro 8 (Arthabaska-Nord) au cours des douze dernières années. Sophie Harvey avait depuis longtemps annoncé son intention de briguer les suffrages; on a aussi vu Mme Harvey poser des questions lors de séances publiques. Chantal Moreau convoite aussi ce siège.

Incluant la conseillère et les conseillers qui viennent d’être élus sans opposition le paysage électoral municipal se compose de 18 hommes et de 6 femmes.