Toujours pas fixé le sort de Claude Charland

VICTORIAVILLE. Le sort de Claude Charland, directeur général du Centre de santé et de services sociaux d’Arthabaska-et-de-L’Érable (CSSSAE), n’est toujours pas fixé. Au moment de la dernière séance du conseil d’administration de l’établissement mardi soir, il était à se demander s’il ne précipiterait pas sa retraite. «J’y suis éligible», précise-t-il.

Il ne cache pas que s’il n’a pas voulu postuler à la haute fonction de président-directeur général du futur Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du Centre-du-Québec, il avait espéré obtenir le poste de second, celui de président-directeur général adjoint.

À 56 ans depuis quelques jours, Claude Charland explique qu’il a cru, pendant un moment, que Gaétan Lamy, l’actuel PDG de l’Agence régionale, décrocherait la fonction de grand patron du futur CIUSSS. «Je me voyais bien travailler comme adjoint à ses côtés.»

Ce n’est pas ce qui s’est produit, le ministre Barrette ayant choisi un directeur général de l’extérieur, Martin Beaumont, pour le mettre à la barre du gros établissement, décision que M. Charland ne condamne pas.

Claude Charland a toujours dit qu’il voulait mener et terminer sa carrière dans la région. Il l’avait déclaré dès novembre 2006 au moment d’accéder à la direction générale du CSSSAE, prenant la succession de Michel Delamarre.

Il tient tellement à rester dans la région qu’il a décliné des propositions du ministère. Il ne cache pas qu’il a également reçu des offres de l’extérieur du réseau de la santé.

Claude Charland a jusqu’au 31 mars pour prendre une décision, son poste étant aboli comme celui de 30 autres cadres du CSSSAE. Il est, ces heures-ci, à discuter avec le PDG du CIUSSS, établissement qui naîtra le 1er avril.

Cinq départs

Des 31 cadres (sur 74) ayant reçu un avis d’abolition de poste, cinq ont annoncé qu’ils quittaient le réseau, soit pour prendre leur retraite ou pour travailler dans le secteur privé.

Ce sera le cas de Christiane Desmarais, commissaire locale aux plaintes. Avant même l’adoption de la Loi 10 créant le CIUSSS, Mme Desmarais avait toutefois annoncé son départ.

Ce sera aussi le cas de Carole Gagné, conseillère en développement des compétences, de Christine Pépin, coordonnatrice en santé et sécurité au travail, et de Céline Doucet, chef des services à la comptabilité. Ces quatre employées ont opté pour la retraite. Quant à elle, Mélanie Parenteau, adjointe au directeur des ressources humaines, poursuivra dans le secteur privé.

Outre M. Charland, deux autres personnes ont aussi à rendre une décision sur ce qu’elles entendent faire après le 31 mars. Veulent-elles intégrer le nouveau réseau ou le quitter?