Six générations d’une même famille réunies à Plessisville

La Plessisvilloise de 93 ans Jacqueline Delorme file le parfait bonheur depuis la naissance de son arrière-arrière-arrière-petite-fille le 9 septembre 2017.

Au cours des dernières décennies, sa famille, dont la majorité des membres vivent dans la région de Montréal, a été habituée de voir cinq générations se côtoyer. Toutefois, la naissance de la petite Éléa l’été dernier a permis d’écrire une nouvelle page dans son histoire.

«Ça a été un gros cadeau et une joie. Toute ma vie, je voyais les enfants et je me disais que je verrais peut-être ma sixième génération. Quand elle est arrivée, j’ai pleuré de joie, raconte Mme Delorme. J’avais hâte qu’on se réunisse. Il ne fallait pas que je manque ça.»

Toujours en pleine forme, Mme Delorme se trouve chanceuse de vivre un tel moment. Pour y arriver, elle dit avoir continué d’aimer la vie malgré ses malheurs. «J’en ai eu, comme tout le monde. J’ai perdu un mari à 29 ans et 11 mois. Ça a été très dur, mais je me suis toujours relevée.»

Née en 1924, elle a donné naissance à sa fille à l’âge de 16 ans. Les autres membres de la famille formant cette grande chaîne généalogique sont nés en 1958, 1978, 1996 et 2017. Elles ont toutes été rassemblées au restaurant l’Agora pour ce moment bien spécial samedi après-midi.

«Quand on a eu la sixième génération, ça faisait un bout que maman en parlait et on se disait que ce serait le fun, mais pour nous autres, c’est quasiment naturel, explique Denise Viger. On dirait que ça entre dans la normalité des choses pour moi. C’est comme une suite logique.»

Puisqu’il devient difficile de réunir les membres des différentes générations de la famille au même endroit et au même moment, une tradition s’est installée. Chaque année, à la fin du mois d’août, on tente d’organiser une épluchette de blé d’Inde afin de marquer la fin des vacances.