Semaine nationale des chômeurs et chômeuses

Dans la lignée des festivités de son 35e anniversaire, le RSE profitera de la «semaine nationale des chômeurs et chômeuses» pour aller rencontrer les gens de la population de la MRC d’Arthabaska qui bénéficient des services de l’assurance-emploi. 

Sous la forme d’une vox populi, cette activité qui se tiendra le 25 octobre prochain, entre 13 h 30 et 15 h 30 dans le stationnement de Service Canada, permettra de mesurer, de façon conviviale, les connaissances générales du public en lien avec la législation de l’assurance-emploi.

Implanté dans la région des Bois-Francs depuis 1982, le RSE a au cœur de sa mission première le devoir d’informer, d’accompagner, de soutenir, de référer et de développer le pouvoir d’agir des personnes qui font appel à ses services.

Le RSE traite, annuellement, au-delà de 250 dossiers de gens de notre région aux prises avec des problématiques en lien avec l’assurance-emploi. Ces statistiques impressionnantes en font définitivement un chef de file en la matière.

En cette semaine, le RSE joint sa voix au Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE)  – le plus important regroupement d’organismes défendant les droits des chômeurs et chômeuses au Québec – afin de souligner que selon les Comptes publics du Canada, en 2015-2016, le total des revenus d’assurance-emploi (23,6 milliards de dollars) a dépassé les dépenses (21,2 milliards de dollars), ce qui a généré un excédent net d’environ 2,4 milliards de dollars.

Et pourtant, des 1,3 million de sans-emploi que comptait le Canada en 2015, seulement 43,8% des personnes en situation de chômage ont eu droit au bénéfice des prestations. Une ventilation selon le sexe nous permet de constater que les travailleuses sont moins souvent admissibles aux prestations régulières que les hommes. Seulement 37% chômeuses ont été protégées par le régime contre 48% des chômeurs.

Le RSE soutient aussi que le gouvernement Trudeau doit agir et revoir les seuils d’admissibilité au régime, la durée des prestations et revenir au projet pilote qui permettait de prolonger jusqu’à cinq semaines les prestations dans les régions frappées par des épisodes récurrents de chômage élevé.