Santé : Val-des-Sources retrouve ses lits de courte durée
L’hôpital, CLSC et centre d’hébergement d’Asbestos remet en fonction ses 12 lits de soins de courte durée après une fermeture en août dernier pour un manque de main-d’œuvre.
« Il nous fait plaisir d’annoncer la réouverture permanente de 12 lits à l’unité de médecine, incluant la reprise de l’offre de service en soins palliatifs. L’unité redevient fonctionnelle 24 heures sur 24 », affirme par voie de communiqué Martin Bouchard, directeur adjoint des soins infirmiers – volet regroupement des clientèles hospitalisées.
La classe politique a suivi l’enjeu de près et le maire de Val-des-Sources et préfet de la MRC des Sources, Hugues Grimard, est très rassuré de la nouvelle. « On suivait la situation de près depuis plusieurs mois et c’est une excellente nouvelle pour le maintien de nos services de proximité », dit-il. M. Grimard ajoute que l’hospitalisation sur place permet aux utilisateurs de rester près des leurs et de recevoir leur visite. « Lorsqu’ils vont consulter à l’urgence et qu’ils ont besoin d’être hospitalisés pour une courte durée, ils n’ont pas besoin d’aller à Sherbrooke à 50 minutes de route. Ceux qui veulent aller les voir doivent prévoir deux heures en partant. »
Le préfet ajoute que pour les utilisateurs, c’est aussi un gain important. « Il y a une clientèle qui est moins à l’aise de faire 50 minutes d’auto et elle se retrouvait laissée à elle-même. » Hugues Grimard pousse plus loin la réflexion en affirmant que l’unité de soins est nécessaire pour attirer et maintenir en place la population, en cohérence avec toutes les autres démarches d’attractivités mises en place par sa MRC. « Si on veut avoir une urgence 24 h par jour et 7 jours par semaine, il faut une unité de soins de courte durée, c’est un tout et on en a besoin pour développer notre territoire. »
Rappelons qu’en janvier dernier, le maire de Saint-Camille et responsable des enjeux de santé à la MRC des Sources, Philippe Pagé, avait exprimé une crainte de voir l’urgence fermer, avec les lits qui n’étaient plus disponibles.
La Tribune