Saints-Martyrs-Canadiens : Christine Marchand aspire à la mairie

Conseillère municipale à Saints-Martyrs-Canadiens depuis 10 ans, Christine Marchand briguera les suffrages à la mairie lors des élections municipales en novembre.  

«Je suis une fille de terrain, dynamique, transparente. Une personne à l’écoute des citoyens. Je souhaite apporter un vent de changement, un vent de fraîcheur», confie-t-elle en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Christine Marchand habite Saints-Martyrs-Canadiens, son village adoptif, depuis 2003. Originaire du Centre-du-Québec, elle a auparavant résidé à différents endroits, dont Victoriaville.

Femme d’affaires, elle a toujours géré du personnel et œuvré à son compte. Elle est devenue thérapeute en acupression en 2009 après une formation en médecine traditionnelle chinoise.

Elle a accédé au conseil municipal de Saints-Martyrs-Canadiens en 2011 lors d’une élection partielle. Elle y occupe depuis un poste de conseillère. Elle a toujours été élue sans opposition.

La conseillère Marchand s’est vu confier plusieurs responsabilités, dont les questions entourant les familles et les aînés, en plus de siéger au comité consultatif d’urbanisme (CCU).

Christine Marchand agit aussi depuis plusieurs années comme mairesse suppléante, rôle qu’elle a joué plus activement à l’automne durant l’absence de trois mois du maire André Henri. «Ça m’a mise dans le bain. J’ai notamment siégé à la MRC. Finalement, cela m’a fait prendre conscience que j’avais tout ce qu’il faut pour le poste», exprime-t-elle.

Christine Marchand, dit-elle, se présente à la mairie comme elle est, avec ses compétences et ses qualités, dont l’écoute. «Il est important d’être à l’écoute des citoyens et de chercher des solutions», précise-t-elle.

La conseillère, seule femme au conseil municipal, trouve important de favoriser l’équité entre hommes et femmes et dit souhaiter que les femmes prennent leur place.

Pour sa part, elle se dit prête pour une campagne électorale. «Je me présente, non pour une question d’égo, mais pour servir», conclut-elle.