Rideau Hall : Julie Payette conteste les allégations de harcèlement

La gouverneure générale a réfuté les propos des employés de la fonction publique qui l’accusent de créer un environnement de travail toxique et une culture de la terreur.

Le Bureau du secrétaire du gouverneur général (BSGG) a réagi au moyen de la communication électronique d’un porte-parole relayé par la presse.

Il fait allusion au reportage publié par la CBC. Des agents ayant requis l’anonymat y dénoncent un climat de travail toxique qui aurait même suscité une vague de démissions au sein du bureau de la gouverneure générale.

Le diffuseur public dit avoir recueilli des témoignages de plus d’une dizaine de personnes qui font état de la terreur qui règnerait dans leur milieu de travail. Des agents accusent la représentante de la Reine au Canada et sa secrétaire d’avoir notamment tancé ou humilié publiquement leurs collaborateurs.

La gouverneure générale et le bureau du secrétaire du gouverneur général se disent «consternés» par les déclarations des employés.

«Nous sommes profondément consternés par la teneur de ce reportage, qui contraste complètement avec la réalité du travail au BSGG, et occulte le travail important effectué par notre personnel dévoué pour honorer, représenter et mettre en valeur les Canadiens», ont-ils indiqué dans le courriel repris par les médias.

Les mis en cause disent au contraire avoir contribué à favoriser un environnement sain à Rideau Hall.

«Nous sommes d’ailleurs fiers de nos processus internes rigoureux qui permettent à nos employés d’exprimer leurs préoccupations, notamment par le biais d’un service des ressources humaines accessible et compétent, d’un service d’ombudsman indépendant et des relations fructueuses que nous entretenons avec les syndicats, lesquels disposent de processus complémentaires visant à protéger et à soutenir les fonctionnaires fédéraux.»

On a appris chez le diffuseur public que quatre agents des services de communication du BSGG auraient rendu leurs tabliers depuis le début de la pandémie de COVID-19.

«Nous sommes passés de l’un des environnements de travail des plus collégial et agréable pour la plupart des employés à une maison des horreurs. C’est de l’intimidation et du harcèlement à son pire», a expliqué l’une des sources anonymes de CBC.

Le courrier de Rideau Hall a visé la situation inverse.

«Nos employés sont très fiers de leur travail et apprécient leur environnement de travail stimulant et dynamique. En fait, le BSGG affiche un taux de roulement du personnel inférieur à la moyenne par rapport aux autres ministères fédéraux», a indiqué un porte-parole du bureau, notant par ailleurs qu’aucune plainte n’aurait été déposée.

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