Richmond-Arthabaska : le candidat libéral se dit bien « motivé »

Âgé de 21 ans, Alexandre Desmarais entreprend une toute première campagne électorale. Et il le fait à titre de candidat libéral dans Richmond-Arthabaska en vue du scrutin du 20 septembre. Mais la politique ne lui est pas inconnue, lui qui, lors de ses études collégiales, a rallié jeunes libéraux.

Natif de Montréal, il a cependant vécu en Estrie ces dernières années pour décrocher un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke afin de devenir avocat. Quand les instances du Parti libéral du Canada l’ont sollicité pour une candidature dans Richmond-Arthabaska, un comté qui comprend une partie de l’Estrie, le jeune homme y a vu une belle occasion à saisir.

Un désir d’aider l’anime. « Je me présente en politique pour aider les gens, améliorer leur quotidien, tenter de trouver des solutions aux problèmes », a-t-il confié en entrevue téléphonique au www.lanouvelle.net.

Le candidat libéral fera campagne. Loin de lui de n’être qu’un nom sur un bulletin de vote, ou un « poteau » comme on dit dans le jargon. « Je vais faire campagne pour rencontrer les gens, connaître leurs réalités, m’informer de leurs besoins et des enjeux. J’invite les gens à venir me parler dans la rue. Je ferai aussi campagne sur les réseaux sociaux », a-t-il souligné.

Alexandre Desmarais parle de motivation quand on lui fait remarquer qu’il affronte des visages connus, le conservateur et député sortant Alain Rayes, et l’ex-maire de Warwick, le candidat bloquiste Diego Scalzo. « Ça me motive de me retrouver en présence d’adversaires politiques d’expérience », a-t-il fait valoir.

« Je me considère comme un vent de fraîcheur. J’espère pouvoir aider les gens et apporter la voix de Richmond-Arthabaska à Ottawa au sein d’un parti au pouvoir. Il me semble que ce serait bien pour la circonscription », a-t-il exprimé, tout en se disant optimiste.

Sa campagne commence, mais le candidat Desmarais sait déjà que différents enjeux seront abordés, dont la pénurie de logements et de main-d’œuvre, l’environnement, la relance économique, sans oublier les questions sociales, notamment la santé mentale.