Rétro 2020 : novembre dans le rétroviseur

Le 11e mois de 2020 aura notamment été marqué par le sceau des dollars alors que la Ville de Victoriaville a adopté un important plan quinquennal d’immobilisations (PQI) prévoyant, d’ici 2025, des investissements de 164,7 M $, dont une grande part destinée à la restauration du réservoir Beaudet.

Avec ce plan, la Ville a dit vouloir contribuer à la relance économique en cette période difficile de pandémie.

L’année 2021 marquera, entre autres, le début des travaux de restauration du réservoir Beaudet. Cela représente pour l’an prochain un investissement de 24,8 M $.

Et la MRC…

Les élus de la MRC d’Arthabaska ont, pour leur part, adopté le budget 2021 qui s’élève à 12 569 460 $. Un budget composé notamment des quotes-parts de chacune des 22 MRC du territoire pour un montant de 5 871 241 $.

Pour le préfet de la MRC et maire de Saint-Albert, Alain St-Pierre, ce budget démontre une volonté de poursuivre les efforts pour le développement des 22 municipalités. «Ce budget 2021 a été préparé avec la volonté de maintenir la qualité des services offerts aux municipalités et de respecter la capacité de payer des municipalités», a-t-il précisé.

Fin tragique pour une octogénaire

Une résidente de Victoriaville, Anita Beaupré-Plourde, âgée de 85 ans, a tragiquement perdu la vie lorsqu’elle a été happée par un autobus scolaire sur la rue Notre-Dame Ouest en face des bureaux de la MRC d’Arthabaska.

La dame, avec une marchette, s’est insérée entre deux véhicules immobilisés pour tenter de traverser de l’autre côté. L’autobus qui circulait dans l’autre voie a ralenti le plus possible, mais n’a pu éviter l’impact.

Le Service de la sécurité publique accueille un nouvel officier

Patrick Davidson, un pompier de 24 ans d’expérience, a été embauché à titre de directeur adjoint du Service de la sécurité publique de Victoriaville, en plus d’assumer l’intérim au poste de directeur durant l’absence de Martin Leblond actuellement en congé de maladie.

La Ville a fait appel à une firme de recrutement pour combler le poste.

Le nouveau venu, natif de Montréal, a débuté sa carrière de pompier en 1996 à la municipalité de Sainte-Catherine, là où il a gravi les échelons.

Des suspects épinglés pour incendies criminels

On apprend, début novembre, l’arrestation de trois individus dans le cadre d’une enquête concernant un incendie suspect survenu le 14 octobre sur une propriété du 3e rang Ouest à Saint-Samuel.

Deux incendies suspects sont survenus en l’espace d’une quinzaine d’heures le 14 octobre sur le 3e rang Ouest à Saint-Samuel.

D’abord, un début d’incendie s’était produit dans une écurie à l’heure du midi. La résidente avait pu le maîtriser à l’aide d’un boyau d’arrosage.

Puis, la nuit suivante, une remorque à chevaux a été la proie des flammes.

Une policière témoigne d’une expérience traumatisante

Grièvement blessée lors d’une intervention en août 2018 sur la route 116 à Plessisville, l’agente Chantal Vachon de la Sûreté du Québec a témoigné des lourdes conséquences qu’elle a subies. «C’est pas mal une sentence à vie que j’ai eue cette journée-là», a-t-elle exprimé.

L’agente Vachon a pris la parole après l’enregistrement d’un plaidoyer de culpabilité de l’accusé Rayan Alexandre Laroussi de Montréal. Le jeune homme a reconnu sa culpabilité à une accusation de conduite dangereuse causant des lésions.

Le ministère public et la défense ont soumis une suggestion de 90 jours d’emprisonnement à purger de façon discontinue, une peine assortie d’un don de 5000 $ à la Maison d’hébergement La Vigile de Québec venant en aide aux personnes portant l’uniforme, d’une interdiction de conduire pour 12 mois et d’une probation d’un an.

André Bellavance a toujours la volonté de servir

À un an des prochaines élections municipales, le maire de Victoriaville, André Bellavance, a confié avoir toujours autant d’intérêt pour la fonction qu’il occupe.

«J’ai encore beaucoup de défis à relever. On en a encore bien des dossiers, des enjeux qui m’intéressent et que je trouve important de continuer à travailler», a-t-il fait savoir.

Mais André Bellavance a expliqué qu’il n’avait pas un moment précis en tête pour prendre une décision bien arrêtée.

Distillerie B : de l’abeille à la bouteille!

La Miellerie King de Kingsey Falls ajoute un nouveau volet à son offre : la distillation et la fabrication de spiritueux. L’entreprise développera des alcools forts à partir du miel pur de ses ruches.

Les artisans de la Miellerie King ont toujours eu à cœur de transformer leur miel en différents produits. On se souviendra de la commercialisation, en 2019, des cocktails d’Hydromel en canette. «On est des passionnés de miel et des produits du terroir. Nous voulons produire avec notre miel des alcools forts, comme des crèmes alcoolisées, de l’eau-de-vie, du gin et du rhum. De l’abeille à la bouteille, a lancé René Bougie. Nous voulons être des ambassadeurs de la région avec un alcool qui goûte le Centre-du-Québec.»

Le projet de la Miellerie King passe par l’aménagement d’une pièce destinée à la distillation et à la mise en place d’un laboratoire de contrôle de la qualité.

Une première Politique jeunesse

«Une jeunesse inspirée, un moteur de créativité!», voilà comment se nomme la toute Première politique jeunesse de la MRC d’Arthabaska, fruit d’une vaste consultation réalisée auprès des jeunes de 15 à 29 ans des 22 municipalités du territoire.

Cette politique correspond à la vision s’inscrivant dans la planification stratégique de la MRC à l’effet de s’assurer que tous les membres de la communauté puissent trouver leur place et s’exprimer.

Cette première Politique jeunesse découle d’une démarche menée au cours des deux dernières années et qui a permis de donner la parole à plus de 250 jeunes. Elle cerne différents enjeux et comporte un plan d’action prévoyant la réalisation de 20 actions au cours des années 2021, 2022 et 2023.

Innotex : s’adapter en temps de pandémie

Spécialisée dans la fabrication de vêtements de protection pour les pompiers, l’entreprise Innotex a ajouté une nouvelle corde à son arc en raison de la pandémie : la production de blouses médicales.

Innotex, ayant son siège social à Richmond, en plus d’usines à Warwick et aux États-Unis, a obtenu de Santé Canada un contrat pour fabriquer 100 000 blouses. Elle complètera ce contrat à la mi-janvier.

C’est la situation sanitaire qui a poussé l’entreprise à aller en ce sens. La direction, souhaitant garder tout son monde et ses usines fonctionnelles, a pensé pouvoir venir en aide au secteur médical.

Au printemps, elle a développé des blouses de niveau 3 avec des coutures scellées, du haut de gamme. Des blouses imperméables non seulement à l’eau, mais aussi aux produits chimiques, aux virus et bactéries.

Innotex a donc développé son produit et investi plus de 200 000 $ en équipements, dont l’ajout de scelleuses, en plus d’embaucher tout le personnel qu’elle pouvait.