Réservoir Beaudet : l’appel de propositions arrive pour le pavillon

La Ville de Victoriaville lance dès demain (mercredi) son appel de propositions en vue de dénicher un exploitant alimentaire pour le pavillon du réservoir Beaudet.

C’est pourquoi, en séance extraordinaire, mardi, en fin de journée, les élus ont autorisé une modification au règlement de zonage en vue de permettre l’usage « commerce de restauration » dans ce secteur.

Cet appel de projets, note le maire Antoine Tardif, ne spécifie pas un type particulier de restauration. « Par contre, dans l’appel de propositions, plusieurs critères ont été définis. Nous sommes, par exemple, flexibles par rapport aux heures d’opération. Un exploitant pourrait vouloir opérer seulement l’été, en saison forte, et non l’hiver. Ce serait possible. Ultimement ce qu’on aimerait, c’est une concession, probablement un restaurateur de Victoriaville qui aurait de l’intérêt à exploiter une succursale à cet endroit », exprime le maire Tardif.

Peu importe ce qu’on y retrouvera, il s’agira, selon lui, d’une bonification considérable de l’offre pour les Victoriavillois et les gens qui fréquentent le réservoir, un lieu qui, ces dernières années, a vu son achalandage augmenter considérablement. « On veut maximiser l’utilisation de la bâtisse en offrant quelque chose de nouveau », souligne le premier magistrat.

Dans les prochaines semaines, par ailleurs, viendra un autre appel de propositions, celui-là pour le mont Arthabaska.

Il revient à la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR) de préparer le devis et de procéder au lancement au moment opportun.  « Ce sont deux appels qu’on juge importants, car ça va permettre de bonifier l’offre considérablement, cette fois-ci au réservoir et tantôt au mont Arthabaska », indique le maire de Victoriaville.

La Ville, explique-t-il, tend ainsi la main au secteur privé pour qu’il puisse opérer les projets. « On donne l’opportunité aux entrepreneurs de le faire. Je suis convaincu que nous obtiendrons de belles propositions », conclut Antoine Tardif.