Réfléchir à l’aménagement du territoire

La MRC d’Arthabaska vient de créer un comité ad hoc afin de travailler sur le dossier de l’aménagement et du développement du territoire, mais aussi pour bien se préparer à une visite ministérielle en région.

«Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a annoncé une grande réflexion nationale sur l’aménagement du territoire. La ministre Andrée Laforest a dit vouloir être à l’écoute des besoins des différents territoires du Québec pour voir à des façons innovantes de développer et d’aménager le Québec», a indiqué le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud.

La ministre effectuera ainsi une tournée des régions qui s’échelonnera de juin à août. «La MRC d’Arthabaska a convenu de former un comité regroupant quelques élus afin de réfléchir au message à livrer au gouvernement lors de sa tournée des régions», a précisé M. Michaud.

Les membres de la commission d’aménagement de la MRC en font partie, soit trois élus de la MRC, le préfet et maire de Saint-Albert, Alain St-Pierre, le maire de Warwick, Diego Scalzo, le maire de Saint-Samuel, Camille Desmarais et un représentant de la Ville de Victoriaville. S’y greffent aussi le préfet suppléant et maire de Sainte-Séraphine, David Vincent, le maire de Sainte-Hélène-de-Chester, Lionel Fréchette, et le maire de Saint-Louis-de-Blandford, Yvon Barrette.

Mieux cartographier le territoire

Le Conseil de la MRC d’Arthabaska autorise l’accès à son territoire relativement à un projet de recherche visant à cartographier les cours d’eau et les milieux humides du territoire québécois à l’aide des données LiDAR (Light detection an ranging).

«Les MRC d’Arthabaska et de L’Érable ont été choisies pour ce projet, notamment parce qu’on a le bonheur d’avoir des paysages et des caractéristiques de sol différentes avec les Appalaches et la plaine du Saint-Laurent», a exposé Frédérick Michaud.

En gros, le projet vise une meilleure cartographie du territoire afin de mieux refléter la réalité du terrain puisque les photos réalisées en haute altitude, qu’elles soient prises par satellite, par avion ou par drone, comportent des distorsions optiques, a expliqué le DG. «L’obtention de modèles précis aide en aménagement du territoire à prévoir les crues, les inondations, le sens de l’écoulement de l’eau», a-t-il souligné.

Protection de la salamandre pourpre

La MRC d’Arthabaska accorde également un droit de passage dans le cadre d’un projet de recherche de conservation volontaire de la salamandre pourpre dans le bassin versant de la rivière Blanche à Chesterville.

«Le projet consiste notamment à faire l’inventaire de cette espèce menacée au Québec et qu’on retrouve dans le secteur de Chesterville qui, il y a quelques années, avait déjà participé à un inventaire», a fait savoir Frédérick Michaud.

C’est le Conseil régional en environnement qui a été retenu pour effectuer un nouveau recensement, une analyse de pratiques et une sensibilisation auprès des propriétaires pour de la conservation volontaire. «Tous les gestes qui pourraient permettre de protéger cette espèce seront encouragés», a signalé le DG de la MRC d’Arthabaska.