Québec solidaire Arthabaska veut rencontrer les gens qui travaillent dans le milieu de la santé

Alors qu’à Québec la session parlementaire recommence, l’association locale de Québec solidaire dans Arthabaska prépare une assemblée avec les travailleurs et les travailleuses de la santé. L’objectif de cette rencontre : écouter les préoccupations des personnes qui travaillent dans le milieu de la santé et porter une attention aux propositions qui viennent du terrain. La rencontre aura lieu le 25 février à 19 h, l’inscription se faisant sur la page Facebook de Québec solidaire Arthabaska.

«Des années et des années de coupures et de centralisations ont laissé des traces, on l’entend chaque jour dans des témoignages partagés sur les réseaux sociaux. On a une dette collective envers les gens qui travaillent dans le milieu de la santé, il faut écouter et trouver des solutions pour améliorer les choses. On veut s’assoir avec les travailleurs et les travailleuses pour les écouter et faire notre possible pour que leurs préoccupations soient entendues et trouvent une réponse politique», explique William Champigny-Fortier.

Une assemblée semblable à celle prévue le 25 février avait déjà eu lieu en décembre avec les travailleurs et les travailleuses de l’éducation. Les responsables de QS Arthabaska affirment avoir pris en note de nombreuses idées et en avoir informé l’aile parlementaire de leur parti. D’autres associations ont fait un exercice semblable un peu partout au Québec avec différents métiers essentiels.

Un plan de relance économique à l’ordre du jour

Ces consultations s’inscrivent plus largement dans un contexte où le parti représenté par Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois s’apprête à dévoiler un plan de relance économique et social pour l’après-pandémie. Sans surprise, la formation politique proposera des chantiers visant notamment à lutter contre la crise climatique et à réinvestir massivement dans les services publics.

«On a déjà annoncé deux mesures qui correspondent bien aux besoins de la région : créer une société d’État pour assurer l’accès internet pour tout le monde et nationaliser le transport interurbain afin d’éviter des coupures de lignes et développer d’autres façons de se déplacer. Ce n’est pas normal qu’en 2021 on n’ait pas accès à internet ainsi qu’à du transport interurbain abordable de qualité», conclut M. Cham,pigny-Fortier.