QS Arthabaska souhaite un meilleur soutien de l’agriculture urbaine

Alors que la crise causée par la pandémie de la COVID-19 a poussé de nombreuses personnes vers les banques alimentaires et un état de précarité accru, l’association de Québec solidaire dans Arthabaska souhaite que le gouvernement intervienne davantage pour assurer la sécurité alimentaire du peuple québécois en convertissant un maximum de serres et d’espaces prévus pour l’ornementation florale en espaces dédiés à la culture maraichère.

Il s’agit d’une proposition qui s’appuie sur l’exemple de la ville de Victoria en Colombie-Britannique qui a décidé de convertir 20% de ses espaces dédiés aux fleurs en espaces pour faire pousser des légumes.

Selon le parti de gauche, cette mesure aurait plusieurs vertus en plus de jouer un rôle positif pour la production de nourriture à faible coût. Elle permettrait notamment de développer une agriculture verte et de proximité en plus de permettre aux citoyens et aux citoyennes de s’intéresser plus à l’agriculture. QS Arthabaska y voit aussi une façon de faire un pas vers l’objectif d’indépendance alimentaire qui permettrait au Québec d’être plus solide en moments de crise comme celle qu’on traverse.

L’agriculture, une fierté régionale

«Notre région est reconnue pour l’agriculture et Victoriaville a la chance d’avoir sur son territoire un véritable joyau, l’Institut national d’agriculture biologique (INAB). Nous pensons que les citoyens et les citoyennes de la circonscription aimeraient que le gouvernement en fasse davantage pour développer l’agriculture urbaine et assurer la sécurité alimentaire de tous et de toutes», explique Jérémy Bergeron qui siège sur le comité de coordination de l’association de QS Arthabaska.

Le parti représenté par Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois a notamment effectué cette proposition au gouvernement en plus d’autres mesures visant à renforcer l’autonomie et la sécurité alimentaire du Québec.

Selon QS Arthabaska, il s’agit d’un enjeu très important compte tenu de la durée indéterminée de la pandémie et de la crise qu’elle a entraînée. «Il faut aussi dès maintenant penser à l’après-crise. Relancer le Québec, certainement, mais n’oublions pas que nous avons des choix à faire et que nous pouvons faire mieux que la situation d’avant la crise qui était problématique à bien des égards», conclut Jérémy.