Protection de la biodiversité : le maire Tardif se fait rassurant
Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, a voulu se faire rassurant en matière de protection du territoire et de la biodiversité en lien notamment avec le projet à venir au mont Arthabaska.
Un internaute a dit craindre de voir des habitations se construire au mont Arthabaska ou encore derrière l’église Sainte-Victoire? « Pourquoi la Ville vend-elle la nature au plus offrant? », a questionné le citoyen.
Le maire Tardif n’a pu être plus clair. « Dans ces deux cas, il n’y a aucun projet de développement domiciliaire. »
À une autre question de l’internaute désireux de savoir si la Ville allait respecter son engagement de protection de 30% de la biodiversité, le premier magistrat a rappelé le lancement, à l’automne, de « l’ambitieux plan de protection de la biodiversité » sur le territoire de la ville.
« Plusieurs projets de protection sont en cours et vont se poursuivre. Nous avons bien confiance de pouvoir atteindre notre objectif », a exprimé le maire Tardif.
Par l’entremise du Web, une citoyenne a demandé, pour sa part, si la Ville, avec le projet qui se dessine au mont Arthabaska, allait empêcher la coupe d’arbres.
Une fois de plus, Antoine Tardif a tenu à rassurer la population, indiquant que le projet retenu ne touchera aucunement à l’aspect naturel de la montagne. « C’est un projet qui sera complémentaire à ce qu’on y retrouve déjà comme activités, a-t-il rappelé. Je vous rassure, le projet ne vise pas à dénaturer ce que nous avons, mais à proposer une offre complémentaire en lien avec le sport et l’activité physique. »
Des discussions entre la Ville et des promoteurs se poursuivent relativement à ce qui pourrait être mis de l’avant comme nouvelle offre. « Quand nous aurons les détails, nous ferons connaître l’ensemble du projet à la population », a fait savoir le maire.