Projet éolien : Antoine Tardif réagit aux décisions de Warwick et Saint-Albert

Alors que les conseils municipaux de Saint-Albert, puis de Warwick, ce soir (lundi), ont décidé de mettre fin au processus, considérant l’opposition au projet, le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, responsable du dossier éolien à la MRC d’Arthabaska, réagit en disant qu’il aurait aimé que les élus poursuivent la démarche jusqu’au bout. 

« Chaque municipalité, comme on le dit depuis le début, était libre de faire son propre processus, a-t-il rappelé. En même temps, je crois qu’il y aurait eu lieu que Saint-Albert et Warwick aillent un peu plus loin et se rendent à la consultation ultime avec leurs citoyens, soit le référendum. Chose que Sainte-Élizabeth s’engage à faire à la mi-juillet. »

Les décisions de Warwick et Saint-Albert mèneront à des discussions au Conseil de la MRC, d’autant que Boralex a annoncé le dépôt d’un projet, ne serait-ce qu’avec Victo et Sainte-Séraphine. « Il y a lieu de se questionner si ces municipalités, qui ne se sont pas rendues jusqu’au référendum, méritent leur part du gâteau en lien avec les revenus potentiels des éoliennes. On aura des discussions à la MRC par rapport à ça », a fait savoir Antoine Tardif.

C’est qu’il s’agit d’un projet régional dans lequel la MRC sera partenaire avec Boralex. Ainsi, l’ensemble de la MRC, donc toutes les municipalités, doit bénéficier de retombées potentielles.

« Ça crée des questionnements, a ajouté le maire Tardif, de savoir qu’elles ne vont pas jusqu’au bout du processus et qu’elles pourraient toucher quand même une partie des revenus. Les discussions ne sont pas terminées, mais les décisions qui se prennent alimentent nos réflexions. »