Pour en savoir plus sur l’histoire d’Arthabaska

HISTOIRE. L’histoire d’Arthabaska, de l’année 1802 jusqu’en 1903, voilà le sujet retenu cette année par la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville (SHGV) pour son déjeuner-conférence du dimanche 20 mars à la Place 4213.

«Après avoir accueilli 407 personnes l’an dernier, la barre est haute. Mais, avec notre sujet, on espère attirer beaucoup de gens. On a voulu relater cette période, des débuts jusqu’à la fondation de la Ville d’Arthabaska en 1903 en passant par la fondation du village en 1858», a souligné, d’entrée de jeu, le président et coordonnateur de la SHGV, Noël Bolduc.

Cette conférence s’inspire du bouquin «Arthabaska, 1802-1903» écrit par Denis Saint-Pierre. «La conférence permettra de partager les résultats de M. Saint-Pierre, de faire en sorte, puisque le livre est en édition limitée, que plusieurs personnes puissent avoir accès aux informations très pointues et très précises», a indiqué M. Bolduc.

«À la recherche d’un avenir meilleur»

La SHGV a fait appel à un conférencier qui s’y connaît, Gaëtan St-Arnaud, professeur d’histoire retraité de l’École secondaire Le boisé et professeur d’histoire à l’Université du troisième âge.

Dans sa conférence intitulée «Arthabaska, lieux jonchés de roseaux», le conférencier abordera le quotidien des premiers défricheurs. «Des aventuriers au sens le plus noble, des gens qui vont chercher ailleurs un avenir meilleur. On s’intéressera au quotidien de ces gens et aux difficultés d’existence qu’ils ont rencontrées lors de leur établissement», a noté M. St-Arnaud.

Ces premiers colons ont su faire preuve de créativité. «Ce sont des trésors d’imagination qu’ils ont dû développer pour assurer leur existence, a signé le prof d’histoire. On verra comment ils ont pu assurer leur survivance, la bataille que cela a exigé de défricher la terre, d’être capable d’en vivre. On verra aussi comment se sont développés les premiers commerces, les écoles, de même que l’évolution de la population. Les Bois-Francs et Arthabaska ont exercé un attrait pour en arriver à la population de 1903.»

Gaëtan St-Arnaud salue le travail de Denis Saint-Pierre qui constitue une source importante d’information pour cette conférence. «M. St-Pierre met en lumière des informations très précises. Une documentation contenant beaucoup d’informations, de détails sur les lieux d’établissement des premiers colons», a-t-il confié.

Les vieilles familles mises à contribution

Dans la préparation de son activité, la SHGV a invité, par différents moyens, les descendants des premières familles, comme les Houle, Beauchesne, Pellerin, Labbé, Michaud, Ramsay, Verville et autres.

«Plusieurs personnes ont répondu. Nous avons tenu des rencontres intéressantes, agréables, et très enrichissantes. Ces gens nous ont raconté des histoires, des anecdotes, nous ont parlé de leurs ancêtres avec beaucoup d’émotion, en plus de fournir de belles photos sur la vie et la campagne d’Arthabaska. On en a beaucoup appris sur ces ancêtres qui ont colonisé la vallée des roseaux», a fait valoir Ginette Hardy, membre du conseil d’administration de la SHGV.

De ces échanges, l’organisation en fera une synthèse qu’on présentera lors du déjeuner-conférence en plus d’un diaporama de photos de différentes générations de familles qui défilera avant et après le déjeuner-conférence.

Le retour de Vitaline

Linda Leblond, alias Vitaline, agira, encore cette année, comme maîtresse de cérémonie le 20 mars.

«Elle avait su captiver l’auditoire et capter l’attention l’an dernier. On a donc fait appel, une fois de plus, à ses services», a mentionné Noël Bolduc.

Enfin, pour prendre part à ce déjeuner-conférence, il en coûte 15 $ pour les membres de la SHGV et 17 $ pour les non-membres. On peut se procurer les billets auprès de l’organisme.

Les portes de Place 4213 s’ouvriront dès 8 h 30 le matin de l’activité. Le déjeuner doit débuter vers 9 h 15, alors que le conférencier Gaëtan St-Arnaud prendra la parole vers 10 h 15.