Pour donner au suivant, Lise Setlakwe offre ses services

Coach en développement organisationnel et en développement des affaires, la Victoriavilloise Lise Setlakwe a décidé, en ces temps troublés par le coronavirus, d’offrir ses services aux personnes qui pourraient vivre du stress ou de l’anxiété.

C’est par l’entremise de vidéos, mises en ligne sur sa page Facebook, qu’elle souhaite rejoindre les gens pour donner au suivant. Travaillant aussi pour le CALACS (Centre d’aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel), elle dispose de ressources qu’elle peut référer si le besoin s’en fait sentir. «Il y a là une équipe de professionnels qui est aussi prête à aider», a-t-elle expliqué.

Les services du CALACS sont toujours en place, mais les rencontres ont désormais lieu par téléphone, ce qui laisse du temps pour venir en aide à d’autres personnes, pas nécessairement touchées par une agression sexuelle.

«Pour certains, ça peut être traumatisant de voir que tout est à s’arrêter», a-t-elle souligné. En effet, plusieurs personnes peuvent vivre avec désespoir et panique ces moments difficiles et c’est elles qu’elle voudrait appuyer. «Tout à coup, le quotidien est chamboulé. C’est une chance que l’univers nous offre de faire tout ce qu’on a jamais le temps de faire», fait-elle savoir avec philosophie.

Ainsi, elle a décidé d’offrir gratuitement tous ses services de coaching et d’accompagnement à ceux qui pourraient en avoir besoin, et ce, jusqu’à la fin de la crise. Elle peut aider dans la gestion du stress et de l’anxiété. «Les gens peuvent communiquer avec moi par Facebook ou par téléphone. Je veux, en cette période, partager mes forces. Si vous vous sentez envahis par ce qui se passe, ça va me faire plaisir de vous supporter pour passer à travers», indique-t-elle encore.

Et pour les cas plus lourds, elle sera en mesure de les transférer aux intervenants du CALACS si nécessaire. «Avec la permission des gens concernés bien entendu», ajoute-t-elle. Tous les jours, elle se retrouve en direct sur Facebook à 13 h 30, question de montrer les côtés positifs de la situation.

Si le stress est une réponse normale aux changements de situation, l’anxiété, de son côté, ne l’est pas. Il ne faut donc pas hésiter à demander de l’aide. «Et il faut surtout se dire que ce temps d’arrêt nous permet d’être créatifs et qu’après chaque crise, il y a un rebond extraordinaire», termine-t-elle.