Plus qu’un parc, un attrait récréotouristique!

Accès BioTerre, en collaboration avec la Ville et le Cégep de Victoriaville, a procédé, jeudi après-midi, à l’inauguration des nouvelles infrastructures au parc du Boisé-des-Frères-du-Sacré-Cœur, dont le Centre d’interprétation du verger biologique.

Ce vaste projet totalise plus de 1,2 million de dollars, incluant la contribution de 175 000 $ de Développement économique Canada via son Programme d’infrastructure communautaire 150.

Les travaux, débutés en juin, se sont échelonnés jusqu’à l’automne.

Le parc du Boisé-des-Frères-du-Sacré-Cœur, appartenant à la Ville de Victoriaville, proposait déjà des sentiers pédestres, un lieu d’observation, des jardins cultivés par les élèves du programme d’agriculture biologique du Cégep, de même qu’un verger récemment converti au biologique.

Le projet a cependant permis l’ajout, non seulement du Centre d’interprétation du verger biologique, mais aussi d’un pavillon d’accueil, de nouveaux sentiers, d’un belvédère, d’un amphithéâtre extérieur permanent et de deux nouveaux accès au parc.

Plusieurs invités ont pris part, jeudi, à l’inauguration officielle des installations à l’intérieur du centre d’interprétation, un bâtiment de quelque 1650 pieds carrés et proposant une capacité d’accueil d’environ 70 personnes.

Le maire de Victoriaville, André Bellavance, a d’abord rappelé que ce projet émanait d’une consultation publique tenue en 2015. «Les gens nous avaient fait remarquer qu’il y avait place à amélioration dans le secteur Arthabaska pour mettre en valeur les richesses et cette belle nature qu’on a ici et ainsi faire en sorte que les citoyens s’approprient le territoire», a-t-il souligné.

Ce lieu déjà fréquenté deviendra davantage convivial, a dit le maire Bellavance, et même «un attrait récréotouristique».

L’amphithéâtre, par exemple, permettra la tenue de spectacles en plein cœur de l’été. «Nous avons plein d’idées, ça foisonne», a confié le maire tout en notant que ce projet est le résultat d’une belle collaboration avec le Cégep.

«Le Cégep a contribué avec une mise de fonds significative de 650 000 $ dans ce projet très structurant pour la région, pour la communauté, pour les étudiants et pour les chercheurs. Des formations seront proposées, de l’animation pour le grand public, mais aussi des opérations de recherches menées par le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+)», a souligné François St-Cyr, directeur des services administratifs et secrétaire général du Cégep.

On pourra accéder au parc par la bibliothèque Alcide-Fleury. D’ailleurs, le nouveau pavillon d’accueil se trouve à proximité, offrant une aire de repos, l’accès à des toilettes et à une fontaine d’eau.

Le parc est aussi accessible à l’extrémité de la rue Poisson. Les visiteurs à pied ou à vélo pourront aussi emprunter un sentier piétonnier par la rue des Frères.

Un nouveau profil

Profitant de cette inauguration officielle, le directeur des études du Cégep de Victoriaville, Christian Héon, a présenté le nouveau profil «Production fruitière biologique» du programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole qui vient, a-t-on dit, répondre à une demande croissante.

Il n’a d’ailleurs pas caché sa grande fierté. «C’est une très belle journée, a-t-il confié, d’entrée de jeu. C’est le début d’un développement majeur en agriculture, un développement qui se veut intégré dans un des plus beaux endroits. Une agriculture tournée vers l’avenir de l’humanité, une agriculture respectueuse de l’environnement et des personnes. Une agriculture qui nous permet de vivre.»

Christian Héon a pris soin de souligner que ce développement s’effectue sur un site développé par les Frères du Sacré-Cœur. «Le développement se poursuit dans un milieu urbain, avec cette idée de développement de l’agriculture urbaine», a-t-il noté.

Et le paysage révèle qu’il s’agissait, selon lui, du site idéal pour implanter le nouveau programme.

«Il y aura des pommes, mais aussi des poiriers et toutes sortes d’arbres. Le Cégep poursuivra le développement. Ça ne fait que commencer. On aura plus d’étudiants dans le profil fruitier et l’environnement autour sera bien développé. Ce sera de toute beauté, ce sera succulent», a conclu M. Héon.