Le plus grand regret d’Alain Desjardins

Le plus grand regret de l’actuel directeur général de la Ville de Plessisville, Alain Desjardins, aura été de ne pas avoir eu le mandat de travailler au regroupement des forces vives du milieu.

«Il faut que la discorde soit très profonde entre la Ville et la Paroisse pour dépenser autant d’argent dans du dédoublement de services (caserne incendie, bibliothèque, hôtel de ville, garage municipal, directeur général, etc.) au lieu de diminuer le fardeau fiscal et d’améliorer la qualité de vie de l’ensemble de nos citoyens. C’est bien difficile à comprendre pour un gars qui vient de l’extérieur comme moi», s’exprime-t-il.

Âgé de 56 ans et avec le résultat des dernières élections municipales du côté de la Paroisse, M. Desjardins ne croit pas tellement avoir la chance de travailler un jour sur ce dossier avant de prendre sa retraite.

Celui-ci se rappelle lorsqu’il a été maire de Mercier avoir travaillé sur un important projet de régionalisation des matières résiduelles dans la MRC de Roussillon, un projet qui a porté ses fruits et un bel exemple de rapprochement entre plusieurs communautés.

«Nous comptons plus de citoyens de la Paroisse qui sont à la tête de nos associations. Personne ne veut de chicane, alors qu’est-ce qui nous retient ?», s’interroge-t-il.

À son avis, il faudrait même pousser plus loin alors qu’il prône, non seulement un regroupement entre la Ville et la Paroisse, mais aussi avec plusieurs autres municipalités de la MRC de L’Érable qui permettrait d’améliorer l’ensemble de la qualité de vie de tous les contribuables, croit-il en terminant.