Plus de 220 000 $ à trois municipalités de la région pour mieux protéger les sources d’eau potable

Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, est très heureux d’annoncer, au nom du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, Benoit Charette, une aide financière de 221 250 $ répartie parmi les Villes de Victoriaville et Plessisville de même que la municipalité de Lyster, et ce, pour soutenir l’élaboration de leur plan de protection des sources d’eau potable. 

Allouée dans le cadre du Programme pour l’élaboration des plans de protection des sources d’eau potable (PEPPSEP), l’aide financière permettra de définir des mesures de protection, y compris la planification de leur mise en œuvre, pour minimiser, voire éliminer les menaces pouvant affecter la qualité ou la quantité des eaux exploitées pour l’approvisionnement en eau potable. Il s’agit de menaces identifiées lors de l’analyse de la vulnérabilité des sources destinées à l’alimentation en eau potable, laquelle est exigée par le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection.

« Il est primordial de protéger notre eau, une richesse collective irremplaçable qui fait notre fierté. Les investissements que mon collègue annonce aujourd’hui permettront l’élaboration d’un plan de protection propre à Victoriaville, Plessisville et Lyster afin de produire une eau potable de qualité », a souligné le ministre Charette.

« C’est une excellente nouvelle pour le territoire d’Arthabaska-L’Érable. L’eau est une ressource essentielle que nous devons toutes et tous nous engager dès maintenant à préserver pour en assurer le maintien et la qualité pour nos concitoyennes et nos concitoyens. Je remercie les personnes qui sont engagées au sein des municipalités locales pour garantir une eau de qualité dans notre région. Nous avons la chance de pouvoir boire une eau de qualité et il importe de la conserver ainsi », a ajouté le député Lefebvre. 

Rappelons qu’entre 2018 et 2022, le gouvernement a administré le Programme pour une protection accrue des sources d’eau potable (PPASEP), doté d’un budget de 30 M $ pour cinq ans. Ce programme visait, entre autres, à soutenir les municipalités assujetties au Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection, soit celles détenant un système de distribution d’eau qui dessert plus de 500 personnes, dans la réalisation d’un premier rapport de vulnérabilité de leurs sources d’eau potable. Le PEPPSEP vise à appuyer financièrement la suite de cette analyse, soit l’élaboration des plans de protection des sources d’eau potable.

En plus de soutenir les municipalités dans l’élaboration de leur plan de protection des sources d’eau potable, il encourage les partenariats entre les municipalités qui partagent des enjeux conjoints. Ainsi, les municipalités qui le souhaitent sont admissibles à une aide financière additionnelle leur permettant d’obtenir de l’accompagnement afin de les soutenir dans leur démarche de collaboration en vue d’éliminer ensemble les menaces susceptibles d’affecter leurs sources d’eau potable. 

Les municipalités ont jusqu’au 31 mars 2024 pour une demande individuelle dans le cadre du PEPPSEP et jusqu’au 30 septembre 2023 pour les demandes en partenariat.

À noter qu’en vertu du RPEP, les rapports d’analyse de vulnérabilité produits par les municipalités en 2021 dans le cadre du PPASEP doivent être mis à jour aux cinq ans. 

En plus de Centre-du-Québec, les projets se dérouleront dans 14 autres régions, soit Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Estrie, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Lanaudière, Laurentides, Laval, Mauricie, Montérégie, Nord-du-Québec, Saguenay–Lac-Saint-Jean.