Plus d’autonomie et de responsabilités pour la CDD

Fort d’une entente conclue avec la Ville de Victoriaville et la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), la Corporation de développement durable (CDD), mise sur pied en 2012, voit croître son autonomie et son mandat avec de nouvelles responsabilités.

On lui octroie la gestion de la Démarche d2, ce programme d’accompagnement stratégique en développement durable des entreprises et organismes que pilotait auparavant la CDEVR.

On lui confère aussi la responsabilité du volet durable de l’Écoparc industriel Daniel-Gaudreau et d’accompagner ainsi les entreprises souhaitant s’y installer.

De plus, les services en développement durable qu’offrait la CDEVR seront maintenant sous la gouverne de la CDD. «Les entreprises qui souhaiteront un accompagnement en développement durable n’auront qu’à cogner à la porte de la CDD. Nous allons continuer à collaborer de près avec la Corporation tout en continuant aussi de promouvoir l’adoption de pratiques écoresponsable dans nos accompagnements auprès des entreprises», a fait savoir le directeur général de la CDEVR,  Vincent Guay.

L’élargissement du mandat de la CDD constitue une bonne nouvelle pour le maire de Victoriaville et président de la CDEVR, André Bellavance. «Il s’agit d’une évolution naturelle et logique pour la CDD, a-t-il fait valoir. Un mandat fait sur mesure pour elle. Il s’agit d’une continuité dans l’engagement de Victoriaville à soutenir l’économie durable, à consolider  notre titre de berceau du développement durable et à faire rayonner  Victoriaville et sa région. Nous sommes très heureux de cette collaboration avec un organisme et une équipe dédiés au développement durable sur notre territoire.»

Le président de la CDD, Christian Héon, se réjouit de la confiance obtenue, rappelant que l’organisme a su développer, à ce jour, plusieurs projets en collaboration tout en signalant une croissance «vraiment intéressante». «Cette nouvelle collaboration nous permettra d’aller de l’avant avec de nouveaux projets. Le conseil d’administration voit un potentiel considérable de développement pour la CDD», a-t-il souligné.

Les intervenants, présents à la rencontre de presse virtuelle, ont précisé qu’ils se donnaient les moyens pour faire face à des défis beaucoup plus grands que l’actuelle pandémie, ceux des changements climatiques. «La pandémie, c’est rien, par rapport aux problèmes que nous vivrons. Mais pour l’heure, on pense à la relance économique après la crise sanitaire. Les gens ont soif de solutions qui émergent du développement durable. Ils veulent reconstruire en le faisant de façon très positive et pérenne pour l’avenir. La CDD, pense-t-on, aura un rôle de plus en plus important dans le futur. Ce sera bénéfique pour Victoriaville et sa région et pour tout le Centre-du-Québec», a indiqué Christian Héon.

Parce que maintenant, la CDD se déploie, non seulement sur les territoires des MRC d’Arthabaska et de L’Érable, mais aussi au Centre-du-Québec depuis qu’elle a été désignée, en 2019, comme organisme responsable du Fonds Écoleader. «Tout récemment, nous avons décroché un projet avec Recyc-Québec pour intervenir au niveau de l’économie circulaire sur le territoire de Nicolet-Yamaska-Bécancour», a signalé la nouvelle directrice générale, Jacinthe Roy, qui accueille elle aussi favorablement la bonne nouvelle.

«Avec l’expertise de notre équipe, qui verra s’ajouter sous peu une cinquième personne, il y a clairement un bénéfice à avoir tous les services en développement durable regroupés sous un même chapeau dans une même équipe», a-t-elle exprimé.

«Quand on réunit l’ensemble des forces vives qui gravitent autour du développement durable, ça ne peut faire autrement que de créer une nouvelle synergie pour nous porter ailleurs à un autre niveau», a renchéri Vincent Guay, tout en évoquant ce rêve de la création possible d’un fonds en développement durable. «Quand on a une masse critique suffisamment importante, on attire l’attention et on peut justifier l’intérêt dans la communauté à investir des sous au profit d’un fonds profitable pour tout le monde», a-t-il conclu.