Pile ou face attire… les autobus bien remplis
Depuis le début juin, la troupe de théâtre Pile ou face attire des autobus de spectateurs qui désirent assister à la pièce Un vieux, une bûche et un foyer.
Des autobus de Yamachiche, de Nicolet, de Sainte-Anne-de-la-Pérade et de Saint-Barnabé Nord, pour ne nommer que celles-ci, ont quitté leur patelin en direction du Complexe hôtelier 4 saisons, à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, le temps d’assister à la pièce.
L’auteur et responsable de la troupe, Gérald Hébert, explique que les spectateurs sont invités via des courriels envoyés aux clubs d’âge d’or du Québec et par l’entremise du bouche-à-oreille. D’ailleurs, plus l’été avance, plus le nombre de spectateurs augmente à chaque représentation.
Près d’une vingtaine de soirées auront lieu cet été, ce qui est très bon pour une troupe de théâtre amateur.
«Les résultats sont très intéressants. La réaction des gens est bonne. Ils aiment ce qu’on fait», indique Gérald Hébert.
La troupe Pile ou face joue uniquement des pièces inédites, écrites par M. Hébert. «Quand on fait du théâtre d’été, on ne peut pas être dramatique. L’été, les gens veulent rire; ils veulent s’amuser», mentionne-t-il au sujet du type de pièce.
Huit comédiens composent la troupe. Ils proviennent de Drummondville, de Saint-Clothilde, de Wickham et de Saint-Cyrille-de-Wendover. Les deux plus anciennes y sont depuis les débuts, il y a 15 ans. Les dernières ayant fait leur entrée au sein du groupe font partie de l’équipe depuis environ trois ans.
Avant que l’ancien Madrid ferme ses portes, la troupe y était installée durant les étés. Elle joue maintenant à Notre-Dame-du-Bon-Conseil. Ils montent sur scène en temps normal les dimanches, mais peuvent fouler les planches la semaine, sur demande.
La pièce
L’histoire est celle d’un groupe de personnes âgées vivant dans un centre d’hébergement. Ils en ont marre de leurs activités régulières et veulent s’amuser autrement. Ils décident donc de monter une pièce de théâtre. «On se ramasse avec une pièce de théâtre dans la pièce de théâtre», laisse tomber Gérald Hébert. «Ce sont tous des gens qui vivent ensemble, mais ils ne s’aiment pas tous», ajoute-t-il. Ainsi, des comptes à régler entre les personnages surviennent en pleine «sous-pièce», alors que ceux-ci sortent de leur texte. L’infirmier de l’endroit, qui joue le metteur en scène, les ramène à l’ordre.