Philippe Laprise traversera le lac Saint-Jean à bord d’un pédalo de Victo

C’est à bord d’un pédalo fabriqué à Victoriaville, par Armada Pontons et Pédalos, que l’humoriste Philippe Laprise tentera la traversée du lac Saint-Jean cet été.

Les profits de cette folle traversée iront à la Fondation Philippe Laprise dont la mission est d’assurer un avenir meilleur aux personnes atteintes d’un trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

L’humoriste, pour ce périple d’une trentaine de kilomètres, a fait ses recherches afin de trouver le pédalo idéal. Elles l’ont mené à Victoriaville, chez Armada qui fabrique des pédalos avec les principes semblables des pontons (qu’elle fabrique également). Au téléphone, le PDG de l’entreprise, Sébastien Gardner, a expliqué que c’est Philippe Laprise qui était entré en contact avec Armada, par l’entremise de son agent, le Victoriavillois d’origine bien connu Michel Grenier. «C’est notre pédalo Ecotoon qu’il voulait. Il est venu en personne le voir la semaine dernière», a-t-il expliqué.

Ainsi, l’entreprise a accepté d’embarquer dans cette traversée qui n’a rien d’ordinaire. Il faut dire que le lac St-Jean peut ressembler par moment à une mer, qui s’agite passablement au vent. Pas évident avec une aussi petite embarcation qu’un pédalo.

«Avec les tubes de pontons, les pédalos sont très stables et confortables», explique-t-il. Rien à voir avec les habituels pédalos thermoformés. Ceux fabriqués à Victoriaville flottent plus haut et avancent bien sur l’eau. Mais pour les vagues de cinq ou six pieds que peut offrir le lac, le PDG estime que ce sera un défi pour l’humoriste. «Mais le pédalo a une grande capacité de flottaison. Il ne chavirera pas, mais aura de la difficulté à avancer dans les grosses vagues», estime-t-il.

Pour l’entreprise Armada, qui accepte de prêter l’embarcation, il s’agit d’une belle façon de se faire connaître partout au Québec et aussi dans la région. Et une fois le défi relevé (la date n’est pas déterminée), le pédalo sera envoyé chez un concessionnaire du Lac-Saint-Jean qui s’occupera de la vente.

Même sans cette publicité reliée à Philippe Laprise, Armada a littéralement le vent dans les voiles ces temps-ci. «C’est une année folle», qualifie Sébastien Gardner.

En effet, l’engouement pour les sports nautiques fait en sorte que le carnet de production est rempli pour l’année. «On prend les commandes pour le printemps 2022», confie-t-il.

Installée à Victoriaville depuis une année et demie, Armada doit tout de même faire face à la pénurie de main-d’oeuvre (comme plusieurs), de même qu’aux difficultés d’approvisionnement en matériaux qui freinent la progression.

Malgré cela, l’entreprise, propriété de Sébastien et Mathieu Gardner ainsi que Bobby Lemay, a des projets d’agrandissement de l’usine pour l’automne, avec l’ajout d’équipements et l’amélioration des procédés.