Parc régional des Grandes-Coulées : une année 2020 effervescente
Le parc régional des Grandes-Coulées de Plessisville a connu une année 2020 remarquable avec une hausse de l’achalandage de 55 % par rapport à 2019 pour le secteur de la Forêt ancienne. Pour ce qui est du secteur de la Grande tourbière de Villeroy, une progression de l’ordre de 50 % a été observée.
Ailleurs au Québec, l’achalandage dans les parcs régionaux a connu une forte croissance en 2020 et les investissements prévus dans ces parcs témoignent d’un secteur en pleine effervescence.
C’est ce que révèle l’enquête de 2020 menée auprès des membres de l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ) et réalisée par l’équipe Tourisme-Loisirs-Culture de Raymond Chabot Grant Thornton.
Faits saillants 2020
L’enquête estime à 5,3 millions le nombre de visites-personnes dans le réseau PaRQ en 2020. L’achalandage moyen dans le réseau a augmenté de 13 %. Cette hausse s’établit à 50 % dans les parcs régionaux à grand volume de visiteurs, souvent situés dans les centres urbains ou près de ceux-ci.
Plus de 80 % des parcs régionaux ont par ailleurs observé une croissance de leur clientèle touristique, qui représentait en moyenne 55 % des visiteurs en 2020.
L’enquête révèle que les clientèles locale et régionale sont aussi en croissance, dans 74 % et 87 % des parcs respectivement.
Dans l’ensemble du réseau, les revenus d’exploitation sont en hausse et totalisent 21,7 millions $ en 2020. On note une augmentation de 30 % dans les parcs à petit et à moyen volume de visiteurs, et de 90% dans les parcs à grand volume de visiteurs.
Dans les trois dernières années, plus de 34 millions $ ont été investis en infrastructures et en équipement dans le réseau. Les parcs régionaux prévoient investir trois fois plus (90 millions $) dans les trois prochaines années.
En contexte de pandémie, le réseau PaRQ a donc aidé de nombreuses personnes à profiter d’un contact bénéfique avec la nature, en plus de s’affirmer comme un acteur clé du dynamisme touristique et économique en région.
En effet, ces chiffres indiquent clairement que les parcs régionaux du Québec vivent une croissance fulgurante et qu’ils sont appréciés pour leur accessibilité, tant par les résidents locaux, qui profitent d’un accès à la nature près de chez eux, que par les voyageurs québécois, qui sont de plus en plus nombreux à rechercher des expériences en plein air.
Selon Steve Garneau, coordonnateur du parc régional des Grandes-Coulées, «il est clair que l’année 2020 a permis d’ancrer la pratique du plein air dans les saines habitudes de vie des Québécois. Les bienfaits qui y sont reliés viennent valider la nécessité d’offrir des sites de plein air de qualité à la population.»
«La ruée vers le plein air qu’on observe depuis plus d’un an n’est pas une tendance passagère. Avec ses 2000 km carrés de territoires exceptionnels, aménagés dans un souci de qualité et de sécurité, le réseau PaRQ a tout ce qu’il faut pour faire bouger la population tout en étant un acteur essentiel du tourisme durable», affirme Stéphane Michaud, président de l’Association des parcs régionaux du Québec.
Selon le responsable de l’enquête, les parcs régionaux ont des retombées sociales et économiques importantes dans leurs communautés. «Les parcs régionaux sont devenus depuis quelques années un outil essentiel à la qualité de vie des citoyens et de véritables moteurs de développement économique et touristique», observe Denis Brisebois, vice-président de pratique, Tourisme-Loisirs-Culture chez Raymond Chabot Grant Thornton.
À propos du parc régional des Grandes-Coulées
En 2010, le parc régional des Grandes-Coulées est officiellement reconnu par le ministère des Affaires municipales et de l’habitation (MAMH). Ce statut a permis à la MRC de L’Érable de concrétiser son désir de valoriser ses propriétés publiques au sein d’un projet touristique rassembleur.
La raison d’être du parc régional est de se positionner comme un lieu de pratique d’activités récréatives de plein air et rendre son territoire accessible et attrayant pour la population de la MRC de L’Érable et la clientèle touristique.