Paramédics : le député Lefebvre portera leur message au Conseil du trésor

Des paramédics de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ) se sont rendus à la rencontre du député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, qui était à la microbrasserie Jackalhop à Plessisville, dans le cadre d’un 5 à 7 bière et politique avec le comité de relève caquiste, jeudi soir.

Le vice-président aux relations de travail de la FPHQ, Jean-François Gagné, en a profité pour rappeler au député Lefebvre que les paramédics étaient sans convention de travail depuis le 31 mars 2020 et que les offres sur la table étaient loin d’être satisfaisantes.

« Il est temps que la profession soit reconnue à sa juste valeur », a-t-il martelé comme message soulignant entre autres que la problématique de rétention du personnel était certes liée aux conditions de travail et salariales actuelles où il y a un gros rattrapage à faire. « Même avant la pandémie, nous avons toujours supporté le manque de ressources sur nos épaules et nous avons toujours été au rendez-vous. Nous représentons un maillon important de la santé, mais nous ne sommes pas reconnus comme tels », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le député Lefebvre dit reconnaître l’importance du travail que font les paramédics qui sont des travailleurs de première ligne. Il les a assurés qu’il sera leur voix et qu’il portera leur message aux plus hautes instances. « Nous avons présentement une problématique au niveau de la santé en ce qui concerne les urgences. Nos paramédics font assurément partie de la solution. Assoyons-nous aux tables de négociations et je suis persuadé que l’on va en arriver à une entente ».

Si le v.-p. aux relations de travail de la FPHQ s’est dit satisfait de la réponse du député, il s’est montré plutôt inquiet pour la suite. « J’ai bien hâte de voir si le message va se rendre au Conseil du trésor pour qu’il mette son pied à terre afin que le comité de négociation du MSSS veule enfin négocier de bonne foi avec nous », a-t-il conclu.

La FPHQ, qui compte 40 accréditations et 2500 membres dont 32 à Plessisville, Manseau et Lyster, est entrée en grève générale illimitée depuis avril dernier. Ajustements salariaux, durée de la nouvelle convention collective et reconnaissance comparable à d’autres titres d’emploi du réseau de la santé sont au cœur du litige.

Actuellement, leurs moyens de pression approuvés par le Tribunal administratif du travail n’ont pas d’impact sur le service à la population puisqu’ils se veulent des moyens administratifs qui demandent à l’employeur d’effectuer des tâches qui sont habituellement effectuées par les salariés.