Ottawa fournit 20 M $ pour appuyer les services essentiels d’inspection des aliments
Le gouvernement du Canada accorde 20 millions de dollars à l’ACIA pour soutenir les inspections alimentaires essentielles qui contribuent à assurer que les Canadiens continuent d’avoir accès à des aliments sûrs et de qualité pour nourrir leurs familles.
Le financement a été annoncé par Patty Hajdu, ministre de la Santé, et Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Cet investissement permettra à l’ACIA d’embaucher, de former et d’équiper du personnel supplémentaire (y compris des inspecteurs et des vétérinaires de l’ACIA récemment retraités) pour mener des activités d’inspection essentielles, réaffecter le personnel de l’Agence pour se concentrer sur les services essentiels et travailler plus étroitement avec l’industrie et les partenaires commerciaux pour minimiser les perturbations de l’approvisionnement pendant cette crise.
Le financement aidera également l’ACIA à développer des moyens flexibles pour effectuer les inspections, notamment par l’utilisation d’outils électroniques tels que les tablettes et l’accès au réseau de prestation de services à distance de l’ACIA. Ce renforcement des compétences permettra à l’ACIA de demeurer agile et d’intervenir malgré les défis posés par la COVID-19.
L’ACIA, les provinces et les territoires travaillent déjà ensemble pour protéger l’approvisionnement alimentaire canadien pendant la pandémie de COVID-19. Ce financement permettra également d’appuyer la formation des inspecteurs alimentaires provinciaux afin qu’ils puissent apporter leur aide à l’ACIA en cas de besoin. Dans certaines provinces, il peut s’agir de former et d’équiper les inspecteurs de l’ACIA pour appuyer les activités provinciales d’inspection des aliments.
Si l’ACIA s’efforce d’assurer la salubrité des aliments et de protéger la santé des animaux et des plantes pendant cette pandémie, elle cherche également à introduire de la flexibilité là où c’est possible. Par exemple, l’ACIA facilite l’accès aux aliments emballés destinés aux restaurants et aux hôtels pour la vente dans les points de vente au détail et les épiceries. Cela permettra de mettre davantage de produits alimentaires à la disposition des Canadiens tout en réduisant le gaspillage alimentaire et en appuyant les entreprises sans compromettre la salubrité des aliments.
«Je remercie toute l’équipe de l’Agence canadienne d’inspection des aliments qui a su se réorganiser rapidement malgré les défis causés par la COVID-19. Avec ces ressources additionnelles et grâce à la précieuse collaboration des inspecteurs, des chefs d’entreprises et des provinces, l’ACIA peut assurer tous les services essentiels dont l’industrie alimentaire a besoin», a souligné Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
«La santé et la sécurité des Canadiens sont au premier plan du travail de ce gouvernement pendant cette crise sanitaire sans précédent. Cet investissement soutient l’objectif du gouvernement du Canada de veiller à ce que les Canadiens continuent de disposer d’aliments sains et de qualité», a ajouté Patty Hajdu, ministre de la Santé.
Faits en bref
L’ACIA joue un rôle essentiel dans la protection d’un système d’approvisionnement alimentaire sain, en veillant à ce que les aliments que les Canadiens consomment soient sûrs et en facilitant le commerce international des aliments et des produits alimentaires.
Il n’existe actuellement aucune preuve suggérant que les aliments sont une source ou une voie probable de transmission de la COVID-19. Les Canadiens peuvent être assurés que le système canadien de salubrité des aliments est robuste.
Un accord avec l’Alberta sur la collaboration entre les services d’inspection provinciaux et fédéraux a été annoncé le 1er avril dernier. Un protocole a aussi été élaboré avec l’Alberta pour guider la reprise des opérations en toute sécurité dans les installations de transformation de la viande après la détection de la COVID-19.
Afin d’aider à rediriger les aliments destinés au secteur de la restauration vers les points de vente au détail et les épiceries, l’ACIA fera preuve d’une certaine flexibilité relativement aux exigences d’étiquetage des produits de services alimentaires qui n’ont aucun impact sur la salubrité alimentaire pour une période de 90 jours.