Organisations sportives : QS demande l’aide du gouvernement

La députée solidaire de Sherbrooke et responsable en matière de Sports et Loisirs, Christine Labrie, demande au gouvernement Legault de présenter un plan de soutien aux organisations sportives dans les plus brefs délais.

En effet, la baisse des inscriptions, les demandes de remboursement, l’annulation des partenariats et l’application des mesures sanitaires menacent la survie financière des organisations sportives si chères aux Québécoises et aux Québécois de tous les âges.

«Dans les dernières semaines, la ministre Charest a fait preuve de créativité pour permettre la reprise de certaines activités sportives. On la remercie, mais elle doit aussi agir pour assurer la survie financière des organisations sportives elles-mêmes, parce qu’on a beau trouver une façon de respecter les règles sanitaires en jouant au soccer, si le club met la clé dans la porte par manque de revenus, on ne sera pas plus avancés! La ministre sait à quel point la pratique d’un sport joue un rôle important dans la vie des Québécoises et des Québécois. Si rien n’est fait, des clubs de soccer, de football ou de baseball pourraient fermer. Ces organisations sont importantes dans nos communautés, on ne peut pas prendre ce risque», soutient Christine Labrie.

«La situation est critique. Soccer Québec par exemple déplore une baisse des inscriptions de plus de 50%. Le club de soccer de ma circonscription, le Mistral, estime que ses pertes atteignent déjà des centaines de milliers de dollars. On ne peut pas se permettre de perdre ces organisations, parce que sinon on va se retrouver avec d’autres problèmes de santé publique. Un million de Québécoises et de Québécois sont membres d’organisations sportives ou s’y engagent bénévolement, ça touche presque toutes les familles», ajoute-t-elle.

Deux mesures à mettre au jeu dès maintenant

La députée solidaire demande au gouvernement de bonifier le Programme de soutien aux fédérations sportives québécoises (PSFSQ) pour financer les dépenses liées à l’application des mesures de la santé publique (achat de matériel, embauches et formation du personnel aux nouvelles mesures).

En outre, Christine Labrie réclame la création d’un fonds d’urgence pour permettre aux organisations qui avaient déjà engagé des dépenses qu’elles ne peuvent annuler de couvrir ces dépenses et de rembourser les familles qui se désinscrivent, sans mettre en péril leur survie.