Opération Enfant Soleil distribue des milliers de dollars

VICTORIAVILLE. La tournée provinciale d’Opération Enfant Soleil, avec l’un de ses animateurs, le comédien Louis-Georges Girard, a fait une halte, mercredi matin, au centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Arthabaska pour remettre tout près de 24 000 $ (23 760 $) à trois organisations de la région.

Le Centre de santé et de services sociaux d’Arthabaska-et-de-L’Érable, devenu depuis peu le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux, a reçu 8693 $ pour l’acquisition de trois moniteurs à signes vitaux qui amélioreront la qualité et la rapidité des interventions auprès des enfants.

Cette contribution porte à 366 362 $ les sommes remises depuis 1992 par Opération Enfant Soleil.

Deux organismes, par ailleurs, le Centre de stimulation L’Envol de Victoriaville et l’École Bon-Pasteur de Lyster ont obtenu respectivement 6516 $ et 8551 $ du Fonds Josée Lavigueur visant à prévenir la maladie chez les jeunes au moyen de l’activité physique et de la mise en forme.

L’Envol utilisera l’argent pour acheter différents équipements sportifs, notamment des ballons pour le contrôle postural, une bascule, un ensemble de forme souple et des vélos permettant aux enfants de développer leurs habiletés motrices et sociales.

«Grâce à cet argent, on va faire bouger davantage les enfants, diminuer leur anxiété. Merci Opération Enfant Soleil et aux partenaires de nous appuyer. Nous concentrons nos énergies à aider les familles plutôt qu’à rechercher du financement», a souligné la directrice générale, Marguerite Bourgeois.

À ce jour, le Centre de stimulation L’Envol a eu droit à 21 516 $ d’Opération Enfant Soleil.

De son côté, l’École Bon-Pasteur investira l’argent pour acquérir un module psychomoteur pour les enfants du deuxième cycle, ce qui leur permettra de développer de saines habitudes de vie par le jeu social et le respect de l’autre. «Le renouvellement de notre parc-école est déjà amorcé. Les petits sont bien équipés, mais nous avions peu de choses pour les grands. On poursuit donc la phase deux avec un module pour eux. La contribution nous aidera énormément», a indiqué la directrice Danielle Pelletier.

Mia, l’Enfant Soleil au Centre-du-Québec

Mia Couture, une fillette de 5 ans, fait partie des 20 Enfants Soleil du Québec.

L’animateur Louis-Georges Girard et l’équipe de tournage allaient la rencontrer chez elle, avec sa famille, mercredi, pour tourner une capsule vidéo qu’on présentera lors du prochain téléthon les 6 et 7 juin sur les ondes du réseau TVA.

Mia avait 18 jours à peine lorsque tombe le diagnostic de dysplasie septo-optique et d’encéphalopathie, un syndrome génétique rare affectant l’hypophyse, le régulateur des hormones, les nerfs optiques, et qui provoque des malformations cérébrales.

Pour Louis-Georges Girard, la tournée qu’il effectue, la rencontre avec les enfants et les partenaires essentiels à la mission d’Opération Enfant Soleil constitue une grande richesse.

«Ces rencontres avec les enfants et leurs familles sont très importantes. On en sait plus sur leur vie, sur les difficultés auxquelles ils font face. On constate que les besoins sont criants. On peut voir aussi le dévouement des parents et leur extraordinaire dose d’amour», a exprimé le comédien.

Impliqué avec Opération Enfant Soleil depuis 12 ans, Louis-Georges Girard se plaît bien dans son rôle qui lui permet de se sentir utile. «J’ai été bien chanceux. J’ai eu un enfant qui a été hospitalisé pendant un an et demi et l’hôpital Sainte-Justice lui a sauvé la vie. C’est ma façon de remettre à la société ce que j’ai eu de façon extraordinaire. Mon implication me permet de rencontrer des gens et oui, de me sentir utile, a-t-il fait valoir. Il y a un mélange d’altruisme et d’égoïsme, car je suis bien à faire ça.»

L’importance d’Opération Enfant Soleil

L’équipe d’Opération Enfant Soleil recueille des fonds pour soutenir le développement d’une pédiatrie de qualité pour les enfants malades du Québec.

L’argent permet notamment aux hôpitaux de se doter d’équipements de pointe pour y soigner les enfants près de leur famille. «Ici, ce sont 29 bébés qu’on a pu rapatrier et qui peuvent obtenir des soins dans leur région. Et quand ils guérissent davantage quand ils sont près de leur domicile», a indiqué Céline Drouin, directrice de la gestion des octrois, tout en soulignant l’importante synergie entre les animateurs, les bénévoles, les partenaires et le personnel de la santé qui investissent temps et énergie pour les enfants malades.

Beaucoup de chemin a été parcouru. «Mais il en reste beaucoup à faire en pédiatrie. Tous ensemble, on peut faire une différence pour les soins et la santé des enfants», a conclu Mme Drouin.