On maugrée rue Laurier

Une maison délabrée et le stationnement qui inquiète pour la sécurité, voilà des éléments qui suscitent le mécontentement chez certains résidents de la rue Laurier Ouest à Victoriaville.

L’autorisation du stationnement sur une bonne distance joue sur la sécurité, estime Mark Bonner, propriétaire d’une clinique. Bien difficile la circulation à trois véhicules en largeur, selon lui. «C’est dangereux, plaide-t-il. De plus, malgré la limite de vitesse réduite à 30 km/h entre l’église Saint-Christophe d’Arthabaska et le boulevard des Bois-Francs Sud, ça roule vite.» M. Bonner s’exprime au nom d’autres résidents, précise-t-il.

À cela, la Ville, précisant que le stationnement est autorisé depuis plusieurs années, reconnaît l’existence d’enjeux dans ce secteur, malgré le peu de requêtes officielles dénombrées.

Le Service de la gestion du territoire, précise-t-on, évalue présentement la situation et les actions possibles, tout en rappelant les mesures adoptées ces dernières années, notamment la réduction de la limite de vitesse à 30 km/h et le réaménagement de la rue avec des saillies de trottoirs aux intersections. Un afficheur de vitesse y a aussi été installé temporairement en juillet et août.

Maison à l’abandon

La vétusté d’une maison, sise au 47, rue Laurier Ouest, mais en retrait derrière une autre résidence, soulève aussi une certaine indignation. «La maison est à l’abandon depuis trois ou quatre ans. Si elle se trouvait directement près de la rue, ça bougerait vite», estime le citoyen.

«Quand vient le temps de couper un arbre, tout est très réglementé, cite-t-il en exemple. Là, on laisse aller cette maison.»

À quelques reprises, la Ville a été contactée. «On a écrit plusieurs fois. On nous fait savoir qu’ils s’en occuperont, mais il ne se passe jamais rien», déplore-t-il, ajoutant  agir pour le bien de la communauté.

Les autorités municipales se disent bien au fait de la situation. Des démarches légales ont été entreprises sans succès jusqu’ici, mais la Ville envisage de récidiver à l’automne, fait-on savoir.

De plus, un nouveau règlement relatif à l’entretien et à l’occupation des bâtiments est entré en vigueur le 19 août et, souligne-t-on, simplifie les moyens pour intervenir sur cet immeuble.