MRC d’Arthabaska : le développement passe par la fibre optique

Désirant convaincre un maximum de personnes de s’installer sur le territoire, les membres du conseil de la MRC d’Arthabaska se donnent les moyens de leurs ambitions. En 2018, ils iront de l’avant avec la construction d’un réseau de télécommunication à large bande par fibre optique.

Dans ce projet dont le coût total est estimé à 20 M $, la prochaine étape est d’embaucher un coordonnateur de projet. Son contrat sera d’une durée de 18 à 24 mois, indique le préfet de la MRC d’Arthabaska, Alain St-Pierre.

«On espère et on croit qu’on va réussir éventuellement à avoir une subvention, mais le projet a déjà été accepté par une quinzaine de municipalités même si on n’a pas de subvention. Les gens sont déjà à l’aise avec ça.»

Manque de main-d’œuvre

Le maire de Saint-Albert estime que ce développement pourrait devenir un incitatif pour différentes personnes de demeurer ou de s’installer sur le territoire. Cet investissement permettrait ainsi de combler un manque de main-d’œuvre dans la région.

«De plus en plus de gens travaillent sur Internet. Si tu as la possibilité de le faire dans de petites municipalités rurales, au même titre que dans les grandes villes, c’est un incitatif. Soit les gens vont rester ici parce qu’on leur en donne les moyens ou on va attirer des gens de l’extérieur.»

La campagne promotionnelle «Amène ton monde» fait partie des autres solutions mises de l’avant en ce qui concerne le manque de main-d’œuvre. À partir du site Internet créé à cet effet, des invitations personnalisées peuvent être envoyées aux gens susceptibles de s’y installer.

Gestion des fosses septiques

Sur une autre note, depuis le début de l’année 2018, la MRC d’Arthabaska a pris en charge la gestion des fosses septiques sur son territoire. L’objectif étant de faire en sorte que chaque municipalité ait un règlement obligeant à ce que la fosse septique des maisons soit vidangée aux deux ans, tel que prescrit par la loi.

«Ça n’a aucun sens en 2018 qu’il y ait encore des gens qui évacuent dans les rivières ou dans les faussés, juge M. St-Pierre. Malheureusement, des fois on se doit de prendre le taureau par les cornes. En 2018, il faut arrêter de jouer à l’autruche. Il faut que les gens assument leurs responsabilités qui sont imposées par le gouvernement.»