Mont Sévigny : Pascal Paquette défend sa position

Tant mieux, soutient l’ex-conseiller municipal Pascal Paquette, si le ministère des Affaires municipales détient une solution pour régler le problème des rues privées du domaine du mont Sévigny à Notre-Dame-de-Ham, comme le prétend la mairesse sortante, France Mc Sween.

Les propos de cette dernière rapportés par le www.lanouvelle.net lundi ont fait réagir, surtout bondir M. Paquette, estimant qu’ils entachent sa réputation.

Il est faux, dit-il, de prétendre que lui et l’ex-conseillère Johanne Allard (sa mère) aient refusé d’entreprendre quoi que ce soit pour régler le problème de la non-conformité des chemins privés au mont Sévigny. Au contraire, soutient-il.

Conseiller municipal depuis huit ans à Notre-Dame-de-Ham, ayant annoncé à la toute dernière minute qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, M. Paquette dit avoir entrepris des démarches il y a deux ans auprès du ministère des Affaires municipales.

Il avait d’abord appris qu’il était possible de «municipaliser» les chemins pour ensuite se faire dire par la compagnie d’assurances qu’en cas d’accident, la Municipalité pourrait être poursuivie pour n’avoir pas rendu les rues conformes aux normes. «Un avis juridique nous déconseillait aussi de prendre cette responsabilité», dit l’ex-conseiller.

Il explique que le dossier a fait l’objet d’autres hypothèses comme celles que la Municipalité répare les chemins afin de les rendre carrossables et répartisse les coûts sur la facture de taxes des résidents. «On était tous en accord sauf Mme Mc Sween, même si on avait des hésitations quant à la légalité de la façon de faire.»

Le conseil municipal a un peu baissé les bras dans cette affaire, dit encore Pascal Paquette.

Il nie qu’ait été récemment présentée au conseil la possibilité d’une autre rencontre avec le ministère des Affaires municipales qui, deux ans plus tard, aurait une solution à mettre sur la table, comme le laisse entendre la mairesse sortante.

Ce qui a récemment mis le feu aux poudres et incité M. Paquette et sa mère à cosigner une lettre envoyée le 26 octobre à tous les contribuables de la Municipalité, ce sont des propos qu’aurait tenus Mme Mc Sween devant des résidents du mont Sévégny. «Elle leur aurait dit que nous avions refusé de rencontrer le ministère, ce qui est faux.»

Pascal Paquette admet que dans leur lettre ils soutiennent qu’il en coûterait des «centaines de milliers de dollars» pour rendre les chemins privés conformes aux normes gouvernementales. «C’est une erreur, reconnaît M. Paquette. Il aurait fallu écrire des «dizaines de milliers de dollars», faisant allusion aux travaux à mener et à de possibles expropriations pour élargir les chemins à certains endroits.

L’ex-conseiller tenait à «rétablir la vérité». «Comme je ne me représente pas, je n’ai rien à gagner. Je n’ai qu’un intérêt, celui de me défendre.»

Il dit qu’il n’appuie personne dans cette campagne électorale, ne «pousse» aucune candidature, mais qu’il ne votera pas pour la mairesse sortante. Il lui reconnaît toutefois des mérites, comme celui de la caserne, un dossier qu’elle a entièrement piloté, précise-t-il. «C’est tout à son honneur!»